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CIRCULAIRE.
INSTRUCTION
Sur les règles à suivre pour déterminer les diamètres des soupapes de siireté et ceux des rondelles métalliques fusibles des chaudières à vapeur, en exécution de l'ordonnance royale, du 29 octobre 1823.
Plusieurs instructions ont été publiées pour l'exécution des ordonnances royales relatives tant
aux machines et aux bateaux à vapeur, qu'aux chaudières qui servent au chauffage à la vapeur, ou a tout autre usage. Mais ces instructions laislent 'une grande lacune, en ce qui concerne plusieurs dispositions importantes de l'ordonnance royale du 29 octobre 1823. En effet , aucune ne fait connaitre les moyens de déterminer les dimensions des soupapes de sûreté et celles des rondelles métalliques fusibles, de manière à satisfaire complétement aux articles 4 et 5 de cette ordonnance. Jusqu'ici les dimensions dont il s'agit ont été laissées à l'arbitraire des fabricans, dans l'im-
possibilité où l'administration s'est trouvée de fixer elle-même les dimensions à adopter pour chaque cas particulier, faute de données positives. Ces données ne pouvaient être fournies que par des expériences spéciales et directes; un travail long et difficile était indispensable. Ce travail
a été exécuté par l'un des membres de la commission des machines à vapeur, sous la direction et avec le concours de cette commission. Les plus grandes précautions ont été prises pour donner aux expériences dont il s'agit, le degré de précision qu'elles pouvaient comporter , et sans lequel
elles n'auraient pu conduire à des résultats gé-
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néraux assez certains pour motiver les prescriptions administratives qui fout l'objet de la présente instruction.
5 I. RÈGLES Poun LES SOUPAPES DE SURETÉ.
L'article 4 de l'ordonnance royale du 29 octobre 1823 , prescrit d'adapter à Chaque chaudière
deux soupapes de sûreté, lesquelles doivent être construites de telle sorte que le jeu d'une seule
suffise au dégagement de la vaPeur, dans le cas où elle acquerrait une trop grande tension. Suivant le même article, le diamètre de Chaque soupape doit être réglé tant d'après la grandeur de la chaudière, ou plus eXa:ctement d'après sa surface de chauffe, que d'après le timbre qui est
apposésur la chaudière et qui indique, en chiffres, la pression pour laquelle elle a été construite ; la pression de l'atmosphère étant prise pour l'unité. Ainsi donc, à une surface de chauffe et à une pression données , doit répondre une soupape
d'un diamètre déterminé , ce qui suppose que pour un même diamètre de soupape, la surface
par .laquelle la vapeur pourra sortir sera toujours la même; mais on sait que, dans la pratique, cette surface varie suivant la disposition particulière de la soupape. Les soupapes communément usitées ne peuvent que se soulever et s'entiouvrir; lorsqu'elles louent, leurs orifices restent toujours en partie obstrués, en sorte qu'elles ne donnent pas à la vapeur une issue empiétement libre. Pour Cette raison, elles doivent être , toutes choses égales d'ailleurs, plus grandes que des soupapes qui s'ouvriraient entièrement, c'est-à-dire, qui ,