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FUSION DES MINERAIS DE FER
résumé , le fourneau se conduisait avec autant de .facilité que s'il avait marché au coke pur, avec cette différence que la descente des charges était
beaucoup plus lente. Il n'y eut plus de projections de laitiers, plus d'aecrochemens et d'irrégularités dans les produits. Nous passâmes aux -(1-0 d'anthracite et --A de coke. Il n'y eut aucun changement dans la conduite, ni dans l'allure du fourneau. Seulement les charges descendaient plus lentement que dans l'expérience des d'anthracite et 730. de coke, même alAvec lure et même laitier. Nous nous aperçûmes encore d'une marche plus lente dans la descente
des charges et d'une tendance que les fontes
avaient de passer à l'état truité. On chargea d'anthracite et 7-'0 de coke. La descente des charges se ralentit et nous ne pûmes obtenir que des fontes truitées blanches pendant 8 jours de fusion. Comme la conduite du fourneau n'avait rien de pénible, nous passâmes aux d'anthracite et de coke. Deux jours après ce chargement , les projections de laitier recommencèrent, ainsi que les accrochemens et surtout un refroidissement dans le creuset qui faisait des progrès alarmans. Huit jours furent employés pour connaître les effets de ce mélange en combustible. On fit varier le vent, sa densité, le nombre des tuyères, la grandeur des buses, etc. On ne put obtenir que de la fonte blanche, très-lourde et pâteuse , qui ne pouvait s'arracher qu'avec des ringards au moment de la coulée. Le comité à Paris avait désiré que les expériences fussent poussées à outrance; je fis en conséquence charger le fourneau avec de l'anthracite pur. Dès ce moment, les tuyères restèrent noires
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AVEC L'ANTHRACITE.
et les laitiers furent surchargés de fer. 11 ne fut plus possible de faire la moindre coulée. La foute,
à moitié affinée, se figeait dans le creuset ; elle était blanche, demi-ductile et avait tous les caractères du fine-métal. Le sacrifice du fourneau, je dirai, même de l'entreprise , était fait , et les tentatives de toute es-
pèce ne produisirent aucun soulagement dans cette allure si pénible ; en ramenant ensuite les chargemens à *- d'anthracite et -A de coke, on rétablit la marche du fourneau. Les difficultés insurmontables semblaient for-
tifier notre persévérance. Je pensai que si le fourneau n'avait eu que 10m, de hauteur au lieu de , la réduction se serait f'aite , 10. parce que les minerais employés étaient très-fusibles; 2°. que la fusion s'opérait autrefois dans le fourneau d'Articoi qui n'avait que 4-,6 qu'en outre le vent traverserait plus facilement lia colonne de minerai et de combustible ; que par suite les charges descendraient plus vite et on produirait plus de fonte.
On reprit en conséquence les chargemens de -A7 d'anthracite et de -A de coke, en les mainte-
nant toujours à la hauteur de 10m. du fond du creuset. La descente des charges ne fut pas plus rapide , les fontes devinrent truitées et le travail plus pénible. Suivant toutes les probabilités, tin fourneau moindre en hauteur ne devait pifs ré-soudre le problème.
Disons maintenant deux mots de la quantité d'air nécessaire avec l'anthracite. Lorsque le haut-
fourneau Marchait au coke pur, le manomètre marquait de orn,o8 à om,o9. Lorsque la charge ,,se composait de 7:0 d'anthracite et de -71,:
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