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EXAMEN ANALYTIQVE
DES USITÇES DE DECAZEVILLE .
Production de 6,250 kilog. en 2 4 h. ; consommations pour i000kilog. de fonte de forge : fr. , fr. r. 2,258 minerais, à 9,31 la tonne. 21,02 1,057 castine à 5,10 5,39 2,280 coke. . . . à 9,32 Houille pour mach. (1), à 3 fr. et autres dépenses relatives, et main - d'oeuvre Outils, dépenses diverses Mise hors feu et remise à feu
26,8.4
8,00
-
1.56
2,88 65,69
Prix de revient
C'est ce prix calculé ( 65 fr.,69) qui servira de base pour déterminer les prix de fabrication qui ne doivent pas être dépassés, à l'avenir, dans les préparations subséquentes du fer, savoir celles du fin-métal, du fer puddlé, des fers n°. _2 et n° 3; on ne sera donc point étonné de voir des différences énormes entre les prix actuels et ceux annoncés pour l'avenir. 30. M. P.-W. présente (s) des observations fort judicieuses sur la durée des parois intérieures des hauts-fourneaux et sur l'influence qu'ont la mise à feu et la mise hors feu de ces grands appareils, sur le prix de revient de la fonte, en raison de la grande quantité de combustible qui est comsommée à cette occasion, des frais de reconstruc:
(1) On a compté 23,040 kil, de houille pour les machines soufflantes dont la force totale est de i6o chevaux, à raison de 6 kil, par heure et par force de cheval,» L'au-
teur observe ( en note) que cette consommation ne doit pas excéder 5 kil. J'ignore pourquoi l'auteur n'a pas porté en nature la houille consommée par les machines à vapeur qui meuvent les machines soufflantes ; d'après ce qui précède, ce serait environ 700 kil. de combustible.
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tion de l'ouvrage, etc. ; il remarque qu'il convient, pour l'exactitude des évaluations, de faire sup-
porter les frais de ces deux opérations à chaque roulement, afin qu'ils se trouvent toujours dans
des circonstances parfaitement semblables. Il faut observer, en outre, combien il importe d'élever la production journalière d'un haut-fourneau, relativement au prix de revient de la tonne de métal. Ainsi, avec un produit de 4,847 k. de fonte, en 24h., on a trouvé qu'elle revenait à 93 fr. 27 c.
la tonne, tandis que si l'on obtenait 7,000 k.
dans le même temps elle ne coûterait que 89 fr. ao (i). L'addition au fourneau des hoccages toujours souillés de sable , lui a paru désavantageuse; il vaudrait mieux, dit-il, les passer aux fineries , malgré le déchet considérable qu'ils y éprouvent, et qui n'est que dissimulé par leur passage au haut-fourneau.
L'auteur ne s'occupe point de la qualité des fontes qui ont été produites à diverses époques par les hauts-fourneaux ; cela est d'autant plus à regretter qu'il y en a ( celles qu'il appelle fontes anciennes, les premières qu'on ait fabriquées ) , qui donnent un déchet au-dessus de tout ce qu'on avait observé jusqu'ici, lorsqu'on les convertit en fin-métal ; il aurait été curieux de savoir à quelles causes on attribue leur mauvaise qualité, et cornment on est parvenu à améliorer les fontes produites par les fourneaux. (1) Je crains que cette élévation de produit journalier jusqu'à ,000 kil. en 24 heures ne se réalise pas dans les usines de l'Aveyron. Au reste, M. P.-W. n'a supposé, dans la plupart de ses calculs, qu'un produit de 6,250 k.il. ( A.-G. )