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DES USINES DE DECAZEVILLE.
i64 Prix de revient de i000 kilogr. de fer puddlé EXAMEN ANALYTIQUE
kilos.
fr. e.
fr. c.
157,42. 1,184 de fin-métal, à 3,68. 1,512 de houille au puddlage, à à la machine 791 Briques réfr., terres, etc Main-d'oeuvre de fabrication Huile, graisse, outils, machiniste.
Prix de revient
.
.
186,38
.
.
5,56 2,91
3,27 18,01
5,32
221,45
Le déchet du fin-métal au puddlage est de pour zoo, ce qui est encore considéra-
15,6
ble; l'auteur ( pag. 118) assigne comme causes principales de l'élévation du prix de fabrication, une trop grande consommation de houille pour les machines; et dans l'opération elle-même, le temps perdu par les ouvriers, qui n'accélèrent pas suffisamment leurs mouvemens, etc. M. P.-W. a fait faire trois expériences sur le puddlage du fin-métal P"g. 143 et i44); le déchet moyen ne s'est élevé qu'à 11,82 pour toc), il ne donne point les consommations en houille;
mais la durée moyenne du puddlage a été de I,. 7', et celle du laminage de toi. 20". Les produits, consommations et prix de revient pour 1,000 kil, de fer n° , à Decazeville, sont établis pour l'avenir, ainsi qu'il suit ( : (1) Page 206. L'auteur suppose qu'il y aura toujours 15 fours à puddler en activité , et qui fabriqueront, par tournée de 12 heures, ensemble 18,750 kil. de fer n'. c'est 1,250 kil, par chaque fourneau, et un déchet de 13 .; pour cent.
kilos.
1,156 de fin-métal, à 1,512 de houille pr. le puddlage (1), à les machines. 327
92,11. 3,00.
33 briques réfract., huile, graisse, etc. Main-d'oeuvre de fabrication. Autre main-d'oeuvre à la journée. .
Outils, préparations de sable, etc. Prix de revient.
.
.
106,48 4,53 1,58 2,05 12,15 2,35 0,95
130,09
On remarquera que ce prix de fabrication d'une tonne de fer puddlé est de beaucoup au-dessous de celui qui a été payé en 1831 , et qui était de 224 fr. 45 e-; la différence est de 91 fr. 36 c. ;
cette réduction de près de moitié provient de la diminution présumée sur le prix de la fonte
employée ; de celle du déchet aux' fineries , et enfin de quelques économies faites au puddlage (2); reste à savoir si les résultats de l'année .1833 confirmeront toutes ces prévisions.
HI. Fabrication du fer laminé une fois, dit fer n°. 2. Le fer puddlé est coupé à froid, assemblé par morceaux, chauffé dans les fourneaux dits à réchauffer, qui ne diffèrent de ceux à puddler que parce que la voûte est plus surbaissée et la grille plus grande, relativement à la sole. Le fer est ensuite passé sous les cylindres et, comme ou dit, corroyé parcette opération que l'on désigne Cette quantité est évidemment trop forte; «on doit »arriver à ne consommer que i,000 kil. au plus par tonne.),
(Ain.) Ces observations s'appliquent à la fabrication des
fers 120. 2 et n°. 3 ; nous ne les reproduirons pas à l'occasion de ces derniers.