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DE SONDAGE.
DÉTAILS
sonde, agissant continuellement sur deux boulons, les tiraillemens et les chocs continuels aux-
quels elle est assujettie puissent occasioner l'agran-
dissement des trous et par suite la rupture des boulons. On a beau remédier à cet inconvénient en. taraudant les trous et en substituant des boulons plus forts, on retombe toujours dans le même inconvénient. Souvent encore, par suite du mouvement de va-et-vient de la sonde, les écrous se dévis-
sent et tombent au fond du trou ; alors on en est averti par le bruit dela sonde qui retombe sur du fer; et si on ne parvient pas à les ramener au jour avec la tarière, on est forcé de les broyer avec des ciseaux, ce qui ne se fait pas sans une grande perte de temps. Pour diminuer un peu les chances du dévissage des écrous, j'avais adopté pour ceux-ci la forme d'une calotte sphérique, comme pour les boulons, avec deux entailles de chaque côté pour 'recevoir la clé, fig. 5. Mais malgré toutes ces précautions, il m'est arrivé tant d'accidens de ce genre dans les nombreux sondages que j'ai faits, que j'ai fini par renoncer entièrementà ce mode d'assemblage. Le prix d'un enfourchement mâle femelle, garni de deux boulons avec écrous, es't à Paris de 23 à 25 fr., ce qui est beaucoup trop cher. Assemblage à mandrins ,,fig. 6 et 7. J'ai fait pour la première fois usage. de cet assemblage clans les sondages u canal maritime dont la direction m'avait été confiée. L'inconvénient que j'ai déjà signalé en parlant des fourches avait donné à mon forgeron l'idée de substituer une boîte au lieu de cette fourche et d'y introduire également un mâle ou mandrin , d'où lui vient son nom. oie
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Ce nouveau mode d'assemblage possède tous les
avantages des enfourchemens sans en avoir. en partie les inconvéniens , et d'abord il n'a pas celui de la malpropreté qui se glisse entre les four-:. ches et les altère; en second lieu, sa solidité est incomparablement plus grande et il conte moins cher.
Mais de même qu'avec l'assemblage à enfourchement on ne peut éviter l'effet des secousses et
des tiraillemens qui agrandissent les trous des boulons, c'est un inconvénient commun à tous les emboîtages de ce genre. Dans les petites recherches de 15 à 28 mèt. de
profondeur, comme celles que je faisais pour le canal , un seul boulon maintenait. l'assemblage mais si on voulait se servir de ce mode à de plus grandes profondeurs, il serait convenable d'en employer cieux et même trois. On peut voir,fig. 6 , les modèles pour des tirges
de 12 ligues, et des outils de 2 pouces; et fig. 7 celui employé avec des tiges de 16 lignes et des outils de 3 pouces.
Lorqu'on forge une pareille boîte, on convertit d'abord un morceau de fer plat en cylindre, dont on soude bien les bords après avoir .donné au fer l'épaisseur requise. Ensuite on soude l'extrémité de ce cylindre à un ringard, et on introduit d.ans le vide intérieur un moule ou mandrin en acier, sur lequel on façonne la boîte. A chaque chaude que Von donne, on introduit un nouveau mandrin d'un calibre moindre ; enfin, après le troisième, qui a ordinairement les dimensions voulues, le travail de forge est terminé. Les ma tes ou mandrins se font du reste très-aisément sur une cl oui ère.