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DÉTAILS
l'autre est sans contredit très-précieuse dans le cours d'un sondage,..parce qu'il est rare qu'on ne soit point obligé, de tourner les tiges en sens inverse pour débarrasser la sonde d'un obstacle qui la gêne dans la remonte; mais elle n'est pas tellement importante qu'elle doive faire rejeter toujours l'emploi des vis. Lorsqu'un pareil obstacle se présente avec une sonde à vis, on peut ordinairement le vaincre en faisant bander les câbles et en continuant à tourner dans le même sens. Comme d'ailleurs il faudrait tourner la sonde 8 fois sur elle-même avant d'opérer le désassemblage, on peut encore se permettre un mouvement rétrograde, pourvu qu'on ne dépasse pas cette limite. Le choc que reçoit la tête de sonde au moment où une tige se dévisse,
DE
ON DACE.
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Economie du temps dans la manoeuvre. Sous le rapport de l'économie de temps dans la manoeuvre, c'est l'assemblage à vis qui l'emporte sur tous les autres ; on peut en juger par les exemples suivans :
La durée de l'assemblage d'une vis est de 15 secondes environ ; celle d'une fourche ou d'un man-
drin à 2 boulons garni d'écrou est de i minute, et pour 3 boulons , de i minute Dans les petits sondages, cette considération est de peu d'importance; mais dans les grands sondages, bien que l'on emploie des moyens qui abrègent beaucoup la manoeuvre, en permettant d'assembler de plus grandes longueurs de tiges, il en résulte une perte de temps notable.
à sa position primitive lorsqu'il craint le désas-
En effet, pour une chèvre de 32 pieds et un trou de 3oo pieds, on dévisse Io fois; d'où perte de temps, 15 min. au lieu de 2 min. s' pour les vis.
semblage. Un second avantage commun à tous les assem-
Pour une chèvre de 48 pieds de longueur et un trou de sonde de 3oo pieds, il faudrait
avertit le maître sondeur de se tenirsur ses gardes, de sorte qu'il lui est fort aisé de ramener la sonde
blages fixes, est de permettre l'emploi des instrumens hélicoïdes ( comme trépans rubannés, tarières à trépan' rubanné , etc., etc. ) dans les terrains meubles, 'comme sables fins et mouvans, marnes, etc., sans courir le risque de trop engager l'instrument, qu'on peut toujours retirer dans le ses contraire où il a pénétré. Néanmoins, on pourrait bien encore adapter de pareils instrumens aux sondes à vis, en ayant soin de ne les laisser' mordre que peu à peu en évitant de trop les engager. D'ailleurs, cette considération est de peu d'importance, parce que ces outils sont très rarement employés, et peuvent. être remplacés par des tarières.
les assembler 7 fois; par conséquent ( en faisant usage de fourches) perdre io à i i minutes pour le vissage seul, au lieu de i minute , sans compter le temps employé à la remonte et à la descente. Pour une chèvre de 6o pieds de hauteur, et un. trou de 600 pieds, on perdrait 15 minutes en dé
vissant Io fois, au lieu de 2 minutes +, sans
compter celui employé à la remonte, qui va crescendo à mesure que l'on s'approfondit. Comme cette opération peut se renouveler souvent dans une journée, on ne saurait faire trop attention à ce résultat. Résumé. En résumant les articles précédens , on voit qu'il y a un avantage immense à faire usage
Tome Ii!, 1833.