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LA FONDERIE DE CANONS
C.C. les milieux des verticales tracées sur la tranche de chaque tourillon;
M un point de la ligne idéale qui joint ces points. Les mêmes lettres accentuées représentent les
mêmes points, quand on place la règle et réguerre de la même manière sur la pièce retournée; on mesure, dans la première position, la ligne AB : puis on retourne la pièce, et par les mêmes moyens on mesure AS'. On trouvera facilement sur la figure les égalités suivantes OA =-- 0.A'. MB MB'. Or, OM OA = MB °A'= MB' -1- OM
AB
A'B',
et à cause de la première égalité et de la seconde
oivi _AM' AB 2
On peut maintenant facilement tracer, sur la tranche de chaque tourillon, la position du point 0. Puis, au moyen des distances données par les tables, trouver le centre véritable du tourillon. Bien ensuite n'est plus simple que de les ciseler, et que de construire les embases qui leur sont concentriques. La longueur des embases et des tourillons est donnée à partir de l'arête culminante, quand les tourillons sont horizontaux. Quant à la position des anses, elle se déduit immédiatement de celle des tourillons. Ceux-ci une fois ciselés, les anses se déterminent au moyen
d'un gabarit des anses en tout semblable à celui qui a servi l placer les anses de cire sur le modèle.
DE TOULOUSE.
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La lumière, percée dans le bronze, se brûle et s'agrandit. On loge dans le canon-un prisonnier de cuivre dans lequel on perce un trou de lumière. On met à profit la propriété connue du cuivre, d'augmenter de dureté et de tenacité par l'écrouissage et le recuit. Du cuivre pur est fondu dans une lingotière, puis étiré au laminoir en barres carrées, puis en barres rondes. Il est recuit, coupé de longueur,
préparé à la forge, monté sur le tour en l'air,
tourné, percé et fileté. La pièce est ensuite établie entre deux jumelles sur des lunettes en bois. On rend les tourillons horizontaux. Deux montais fixés dans les jumelles portent une vis en fer de même grosseur et de même pas que le grain de lumière. On la manuvre à bras avec un moulinet. Son écrou est mobile, de sorte qu'elle peut prendre toutes les inclinaisons possibles avec la verticale.
Après avoir déterminé l'arête culminante de la pièce, on incline la vis, de manière qu'elle fasse avec cette arête un angle prescrit donné par une fausse équerre puis on perce au foret un trou dans cette direction.
A l'extrémité de la vis, on adapte ensuite un
outil amorcé par un rouleau: Au rouleau succède un couteau de biais, puis un grain d'orge latéral. Quand on fait avancer la vis, le couteau ouvre un avant-trou, tandis que le grain d'orge reproduit dans l'écrou le pas de la vis directrice : la vis
Tom. III, iS33.
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Placement du grain de lumière.