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292 conséquent, cette observation ne peut être exacte Il faudrait supposer, pour l'expliquer, qu'il s'est pro.
duit pendant l'ébullition un troisième fluide élastique dont la tension se serait ajoutée à celle des deux vapeurs, et aurait ainsi avancé le point d'ébullition; niais rien dans le mémoire de M. Liebig ne semble autoriser cette supposition. -7. Dissertation sur la DENSITÉ DE LA VAPEUR de
quelques ,forps simples ; par M. J. Dumas. ',Soufre.
17o. ) .(An de Ct, t. 5o En rtant d'une analogie assez généralement.
admise eritre le soufre et l'oxigène , la densité de la vapeur de soufre devrait être égale à 2,2 environ,'car la vapeur d'eau étant formée de i y. d'hydrogène et 1, v. d'oxigène , le gaz hydrogène sulfuré doit contenir y. de soufre et i y. d'hydrogène; or la densité de l'hydrogène sulfuré étant de 1,1912,
celle de la vapeur de soufre doit être de 2,24. Tel est, en effet, le chiffre qui a été généralement
adopté jusqu'à présent. Mais l'expérience m'a donné un résultat très-différent, car j'ai trouvé que cette densité varie entre 6,51 et 6,617, nombre presque le triple de la densité calculée. Il s'ensuit que dans l'hydrogène sulfuré et dans le gaz sulfureux il n'entre qu'un sixième de volume de soufre.
D'après les phénomènes que présente la fusion du soufre, il est probable qu'il existe un moment où, après s'être liquéfié ,ses molécules se groupent
de manière à former des atomes composés qui
ne passent pas à l'état gazeux ; en sorte que si l'on pouvait prendre la densité de la vapeur vers io7°., cette densité se trouverait trois fois moindre
EXTRAITS.
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que dans le cas dont je viens de m'occuper. C'est ce que je me propose d'examiner bientôt. Ce phénomène, qui n'est pas sans quelque vraie semblance, permettrait de concevoir comment le soufre, dont la vapeur présente une anomalisi étrange, se trouve en même temps doué d'une capacité pour la chaleur qui coïncide avec celle de tous les corps simples essayés. J'ai trouvé la densité du phosphore de 4,35 , c'est-à-dire double de celle que l'on a déduite de la
densité et de l'analyse du gaz hydrogène proto-phos-
phoré. Le phosphore n'entre donc, dans ce gaz, que pour de v. au lieu de y., comme on le supposait. Il faut, d'après cela, modifier cette analogie entre l'azote et le phosphore généralement prise pour guide dans la classification des combinaisons du phosphore. Le phosphore et l'arsenic se rapprochent, on peut le dire, plus de l'azote que de tout autre corps simple; mais ils en sont séparés d'une manière tranchée aussi bien par le poids atomique et la formule de leurs combinaisons que par l'absence d'isomorphisme entre elles. Ainsi , i at. de phosphore équivaut à 2 at. d'azote , comme i at. doxigène équivaut à 2 at. de chlore.
8. Sur la densité de la vapeur du M. J. DUMAS. (An. de
pHOSPUORE, par
Ch., t. 49, p. 210.)
Pour déterminer la densité de la vapeur du phosphore, j'ai mis dans un ballon une certaine quantité de ce combustible avec un peu d'eau ; j'ai effilé le col du ballon en laissant sa pointe fermée; je l'ai placé sous le récipient d'une machine pneumatique, la pointe en bas. En faisant le
Phosphore.