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CHIN1E:
ce qu'elle commence à peine à rougir, et l'on y projette par petites portions du chlorate de po-
tasse : il y a incandescence, et le produit se change en peroxidé de baryum. On lave la masse re-
froidie à l'eau froide pour séparer le chloruré de potassium ; le peroxide hydraté reste sous
forme de poudre blanche que l'on sèche à l'air. Il paraît paraît contenir 6 at. d'eau. jaune de plomb fondu,avec le chlorate de potasse se change avec tout autant de facilité en oxide puce. L'oxide vert de chrôme traité de la même ma-
nière donne du chromate neutre de potasse, en même temps qu'il se produit un vif dégagement de gaz chlore. de l'IODURE DE BARYUM d DE. STRONTIANE ; par M. Henry fils. \
42. Note sur la préparation
(Journ. de Pharm., t. 18, p. 14.)
On prépare dit sulfure de baryum en chauffant à la chaleur blanche un mélange de Sulfate de baryte et de charbon ; on le dissout dans l'eau bouillante à l'abri du contact de l'air, et l'on verse dans lia dissolution nu soluté alcoolique d'iode très-chargé, tant qu'il se forme un dépôt de sou,, fre ; on filtre la liqueur; on la concentre 'dans une cornue pour ne pas perdre l'alcool, et on achève de l'évaporer jusqu'à siccité dans une fiole. L'iodure s'obtient en masse d'un blanc grisâtre formée d'aiguilles soyeuses. 11 est très- déliquescent et très-soluble dans l'alcool. Chauffé à l'air libre, il laisse dégager de l'iode. L'iodure de strontium peut être obtenu par un procédé analogue.
EXTRAITS.
355 la .CRISTALLISATION de quelques OXIDES 1%.1ÉTALLIQÙES; par M. Becquerel. ( An. de Ch.,
3. Sur
t. 51, p. toi.)
Si l'on met dans un creuset d'argent mi demigramme de deutoxide de cuivre avec deux ou trois grammes de potasse à l'alcool , et que l'on
porte .1a température pendant quelques minutes jusqu'au rouge naissant, le deutoxide se dissout eomplétement. La dissolution étant refroidie, si l'on traite la masse par l'eau, il y a dégagement d'oxigène, ce qui annonce qu'il S'est formé du peroxide de Potassium; puis précipitation de flocons de deutoxide et de petits cristaux de même nature, dont plusieurs ont quelquefois jusqu'à
2 millimètr. de longueur. Ces cristaux sont des tétraèdres réguliers d'un vif éclat métallique; ils se forment à l'instant où commence le refroidissement; c'est le peroxide de potassium qui leur sert de dissolvant, car ils ne se produisent pas à l'abri
du contact de l'air, par exemple, clans un tube de verre.
Si l'on Maintient le mélange de deutoxide de cuivre et de potasse à la température rouge pendant quelque temps, on obtient des cristaUx d'un rouge de brique extrêmement petits, qui sont du protoxide de cuivre. Le peroxide de plomb substitué au deutoxide de cuivre donne des lames carrées et même de petits cubes de protoXide quand on laisse le creuset peu de temps exposé à l'action de la chaleur ; mais, si cette action est continuée. pendant quelque temps, le protoxide passe à l'état de peroxide qui cristallise en lames hexagonales. L'oxide de cobalt a été obtenu par lae même méthode en lames carrées. L'oxide de Zinc se 23.
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