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EXTRAITS.
52. Sur le PEROXIDE DE BISMUTH; par M. Stro-
meyer. ( An. de Ch., t. 51, p. 267.)
Le peroxide de bismuth a déjà été signalé par Bucholz et Brandes. Ces savans ont vu qu'il se forme lorsque l'on chauffe du protoxide avec de la potasse; mais on l'obtient pur et beaucoup
plus facilement en faisant bouillir de foxicle préparé, en calcinant le nitrate, avec une dissolution de chlorure de potasse ou de soude. L'action n'a pas lieu à froid. L'hydrate se peroxide moins facilement que Foxide ; avec le sous-nitrate, même'
mêlé de potasse, on ne peut pas éviter la pro-
duction d'un sous-chlorure. Le pêroxide de bismuth a le même aspect que le peroXide de plomb, et il jouit des propriétés analogues. Il se transforme en oxide jaune à une température voisine de l'ébullition du mercure. Il est réduit sans détonation par le charbon et par le soufre. L'acide hydrochlorique le transforme en sous-chlorure. Les acides sulfurique, phosphorique et nitrique le dissolvent plus ou moins facilement en en dégageant de l'oxigène ; l'acide sulfureux-gazeux ne l'attaque pas, mais en dissolution dans l'eau il le change en sous-sulfate. Les acides acétique, oxalique, tartrique et citrique ne l'attaquent pas même. à chaud. Les alcalis fixes et l'ammoniaque n'ont aucune action sur lui. II est composé de Bismuth. Oxiaène.
o,85534 0,14457
2 at. 3
Lorsqu'on sépare le plomb du biSmuth _par le moyen de l'acide sulfurique, il est nécessaire d'o-
pérer le plus rapidement possible, sans quoi il
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dépose du sulfate de bismuth en cristaux, même d'une dissolution étendue. Mais on sépare ces deux métaux l'un de l'autre beaucoup plus exactement et beaucoup plus facilement en les dissolvant dans l'acide nitrique , et précipitant la dissolution par de la potasse ou de la soude caustique en excès : à l'aide d'une légère ébullition tout l'oxide de plomb se redissout , et l'oxide dé bismuth, amené à l'état anhydre parla chaleur, reste pur. En suivant ce procédé il faut avoir la précaution d'éviter la présence de l'acide hydrochlorique , sans quoi il se formerait un sous-chlorure que les alcalis ne peuvent pas déSe
composer.
53. Mémoire sUr la force élastique de la
VA-
PEUR DE MERCURE â différentes températures ;
par M. Avogrado. (An. de Ch., t. 49, p. 369.) La table suivante a été calculée d'après la forMule empyrique Log. eo,0064637 t 0,0000075956 t 2 0,00000018452 t3,
-Déduite d'un grand nombre d'expériences, et dans laquelle e désigne la force élastique exprimée
en .atmosphères de om, 76., et t la température marquée par le thermomètre centigrade , et comptée positivement en descendant, en par-tant de 3600, point d'ébullition du mercure,