Annales des Mines (1832, série 3, volume 3) [Image 259]

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ANALYSES

On peut le considérer comme un mélange de laiton et de bronze.

32. Note sur la composition de l'ALLIAGE forme la cloche d'argent renfé rmée dansqui le beffroi de _Rouen; par M. Girardin , professeur de chimie. (Précis des travaux de l'Académie de Rouen, 1831.)

On ne sait pas à quelle époque cette cloche été coulée ; mais il paraît certain qu'elle est postérieure à 1390. Elle a 3 pi. 3 p. de hauteur, 4 p. de diamètre , et 3 p. 3 lig. dans sa plus grande épaisseur. L'alliage dont elle est formée

se compose ,de Cuivre.

Etain. zinc.

0,7to .

.

.

,

Fer

0,260 0,018 0,012

1,000

Elle ne renferme donc pas d'argent comme le vulgaire se le persuade. Les cloches françaises modernes contiennent ordinairement 0,78 de cuivre et 0,22 d'étain.

33. Analyse de

/'ARSÉNIATE DE CUIVRE BLEU CRISTALLISÉ DE CORNOUAILLES ; par M. Wachmeister.

(Ann. de Pog. , t. 25 , p. 3o5.)

La poussière de ce minéral a une couleur olive ; par une calcination graduée elle verte d'un bleu pur, en perdant la moitié de devient son eau, puis elle prend la couleur vert bouteille foncé quand le reste de l'eau s'est dégagé. L'analyse a donné :

DE SUBSTANCES MINÉRALES.

0,2079 oxigène 722 202 0,0361 0,3519 709

Acide arsenique. Acide phosphorique. Oxide de cuivre. Oxide de fer Alumine Silice ,

silicate, etc.

519

o,o34.1

o,o8o3

104

375

o,oio4 .

.

.

0,0295 0,2224 1,0026

1977

On peut supposer que cette composition est représentée par la formule ( AI4 lÉe4 ) 13 H) ; mais il est plus probable que le fer est à l'état de protoxide , et que l'alumine est (2 Cu' As

combinée seulement avec de l'eau. Dès lors on pour forrnul e Al n, + 3 (èti4 Ée 4) ( Pour faire l'analyse on a fondu au creuset de platine le minéral calciné avec trois fois son poids de carbonate de soude, puis lavé avec de l'eau,

on a traité le résidu par l'acide muria. tique , on a précipité le fer et l'alumine contenus dans la

dissolution, par l'ammoniaque en excès qui a retiré le cuivre. La liqueur aqueuse alcaline a été saturée d'acide muriatique, et on a précipité l'arsenic à l'état de sulfure par le moyen du gaz hydrogène sulfuré; puis elle a donné par le carbonate d'ammoniaque un précipité de phosphate d'alumine , qu'on a analysé en le fondant avec -; p. de silice et 6 p. de carbonate de soude, etc.

34.Notice sur la VOLTZINE OU OXISULFURE DE ZINC de Rosiers, près de Pont-Gibaud , département du. Puy-de-Déjme par M. J. Fournet , ( Ann. de l'Auvergne). J'ai donné le nom de voltzine à ce nouvel oxi-