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SUR LÉS FOURNÉAUX
13. Le premier effet de la distillation est mie déperdition de calorique, et par suite un refroidissement du fourneau ; ainsi il faut 10. Que les charges soien t régulières et égales,
ÉvievoilES.
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aussitôt il y a remous à ce point d'arrêt, et le mélange est opéré. Ce fait, si bien connu, ne semble-t-il pas conduire à cette induction, qu'une cause semblable doit produire le même effet sur
pas très-grande;
des courans de gaz, et que si, à l'une des extrémités du Carneau inférieur d'un fourneau,
ture du foyer soit assez élevée pour que la perte que lui font éprouver la distillation de la houille et l'addition de la colonne d'air atmosphérique
jonction avec les vapeurs et gaz qui s'échappent du foyer, on pratique un resserrement, il y aura
et que l'intermittence entre les charges ne soit 2°. Qu'au moment de la charge, là tempéra-
à action périodique, ne la fasse pas tomber audessous du degré nécessaire à la combustion de la fumée.
Il est prouvé, par l'analyse des vapeurs
et gaz qui s'échappent des cheminées des fourneaux, que, même quand il y a production de fumée, la totalité de l'air atmosphérique n'est pas rendue effective, c'est-à-dire qu'une partie de cet air ( souvent près d'un tiers ) n'a pas été décomposée dans son passage par la chauffe ; ce
qui provient ou de ce que la température du foyer n'est pas assez élevée, ou de ce qu'il n'y a pas eu mélange immédiat entre les molécules de l'air atmosphérique et celles des vapeurs et gaz combustibles, ou enfin de la réunion de l'une et l'autre cause. Ce n'est pas à leur point de jonction que deux rivières mélangent leurs eaux. Comme si elles avaient des lits séparés, elles coulent ensemble souvent pendant plusieurs lieues, conservant toutes deux leur état primitif; l'une parfois claire et limpide, l'autre colorée par les matières qu'elle charrie. Mais que leur cours soit entravé par un obstacle, soit par un resserrement de lit, soit par des blocs de rocher,des piles de pont, etc.,
toujours au delà du point oit la colonne c air atmosphérique à action intermittente fait sa
aussi là remous, et par suite mélange immédiat de l'air atmosphérique (i) avec la fumée. De
plus, il résultera de ce resserrement un autre avantage non moins précieux, c'est qu'à ce point il y aura aussi augmentation de température. La hauteur des cheminées n'a pas une très-
grande influence sur le- tirage des fourneaux. L'activité de la combustion dépend essentiellement du rapport entre la section du tuyau de cheminée et l'étendue superficielle, on ne dira pas de la grille, l'expression ne serait pas vraie, mais de la somme des espaces libres laissés entre les barreaux de la grille, étendue oui est la base de la colonne d'air qui fournit foxigène nécessaire à la combustion. Plus ce rapport approche de l'unité, plus même ( toutefois jusqu'à une certaine limite qu'on déterminera dans un autre mémoire), ( ) Ainsi qu'on l'a dit, Ces produits sont de la fumée et des gaz hydrogène hydrogène carboné et hydrogène bi-carboné. Ils sont aussi accompagnés , surtout dans les premiers momens de la charge, d'une assez grande
quantité d'oxide de carbone, lequel provient en partie 'd'acide carbonique déjà formé , qui, en traversant la houille récemment jetée sur le brasier incandescent, absorbe du carbone et se convertit en oxide de carbone.