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SUR LES FOURNEAUX
il la surpasse, plus le tirage est grand. En preuve, on citera les fourneaux à vent des laboratoires, etc qui, à cheminées parfois très-courtes, et à section de cheminée souvent plus que le double de celle
de la colonne d'air atmosphérique qui alimente le foyer, ont cependant un tirage aussi fort que celui des fourneaux à grand courant d'air forcé. Et il en doit être ainsi, puisque, dans la supposition même d'une combustion complète, il est évident, qu'a raison et de la vapeur d'eau formée et des ef-
fets (la dilatation ) de la haute élévation de la température, le volume de l'air sortant doit être beaucoup plus grand que celui de l'air entrant. Ce rapport, qui autrefois était à peine d'un cinquième d'unité (0,20), peut aujourd'hui s'élever jusqu'à l'unité (1); mais, nonobstant cette augmentation,il parai trai tque, dans un grand nombre de cas, par suite de la perte de calorique résultant de la distillation de la houille et de l'admission de la colonne d'air atmosphérique à action périodi-
que, surtout si cet air était froid, le foyer ne
conserverait pas le degré de chaleur nécessaire pour opérer la combustion de la fumée. Les conditions de fumosité posées, passons à la description du fourneau 10. La chauffe est placée en avant et sur le côté de la moufle ;
2°. Le point de serrement pour opérer le mélange immédiat de l'air atmosphérique avec la fu(1) 11 est admis maintenant que la section de la cheminée doit être le tiers de celle de la surperficie de la grille or, en supposant, ce qui a rarement lieu, que l'intervalle entre les barreaux fût le tiers de la grille, cela, comme on le voit, donnerait l'unité pour expression de rapport.
rumivonns.
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rnée est pratiqué à-rentrée des carneaux inférieurs,
au sortir du foyer; ainsi, c'est l'ouverture par laquelle la flamme se rend sous la moufle qui est le point d'étranglement; 3° L'admission de la colonne d'air atmosphérique à action périodique se fait au moyen de trois ouvertures munies de registres, pratiquées sur les
flancs et dans la partie supérieure de la chauffe; et les trois lames d'air viennent se croiser devant l'ouverture servant de passage à la flamme; ou-
verture qui, par suite de son resserrement, se trouve être le point du foyer où la température est la plus élevée (a); (a) 1°. On fera observer que, dans le placement, tant de la chauffe en avant et sur le côté de la moufle que du
serrement à l'entrée des carneaux inférieurs, on n'a eu d'autre but que de se ménager la faculté, d'une part de faire varier de grandeur, et sans pour cela être obligé de toucher au fourneau , la section du point de serrement
et celle de chacune des deux colonnes d'air atmosphérique, à action continue et intermittente; et, d'autre part, d'obser-
ver et suivre , à l'aide de petites ouvertures pratiquées à l'extrémité des carneaux, la marche de la flamme et de la fumée dans le pourtour extérieur de la moufle.
.2°. Aux trois lames d'air on pourrait en ajouter une quatrième , qui déboucherait d'une ouverture pratiquée dans la partie inférieure de la chauffe ( entre la grille et le point de serrement): par ce moyen la pyramide -de flamme qui se rend sous la moufle serait complétement entourée par la colonne d'air atmosphérique. 3.. On pense qu'il serait préférable que le point de serrement fût établi à l'extrémité des carneaux inférieurs, et que l'air atmosphérique à action intermittente CUI dirigé
sur ce point par de petits conduits qui, placéS51.ir côtés de ces carneaux pour échauffer cet air, viendraient aboutir à droite et à gauche de la chauffe, et seraient aussi munis de registres.
Tome HL 1833.
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