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FUMIVORES.
sIIR LES FOURNEAUX
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les carneaux et la cheminée, est d'environ 2 mètres par seconde.
4°. Quand on voit la houille s'amonceler .sur le devant de la chauffe, il faut, avant de charger, la repousser sur le derrière de la grille.
travail d'un foyer fumivore sont les suivantes to On ne doit procéder à une nouvelle charge
5°. Si on ne voulait employer que du poussier de houille, il serait indispensable que les charges eussent lieu par la porte du foyer et sur le devant de la grille, ou qu'on se servît d'une trémie disposée de manière à faire tomber le
Les précautions à prendre pour conduire le
que quand la flamme ne remplit plus toute la capacité de l'ouverture par laquelle elle se rend sous la moufle. Autrement il y aurait surabondance de combustible et production de quelque peu de fumée. C'est par un petit trou pratiqué dans un des registres qui ferment les ouvertures latérales servant de passage à la colonne d'air' atmosphérique 4 action périodique, que le chauffeur reconnaît s'il est temps de charger.
2°. Si l'épaisseur de la houille qui recouvre la grille était au-dessous de 4 à 5°, c'est qu'on aurait laissé tomber le feu. Le cas échéant, il faudrait, par de petites charges successives, le ramener à son état normal.
3°. Il convient que le fourgonnement du feu n'ait lieu que de trois charges en trois charges. Et, attendu la grande distance d'un barreau à l'autre ( xo à 12 lignes ), il doit se faire avec beaucoup de ménagement, pour que la houille ne tombe pas dans le cendrier. Quand cette opération est bien dirigée, le déchet du combustible est très-minime (1). (i) Quand on ne bride que de la houille peu grasse ou Sèche, il serait préférable que le fourgonnement n'eût lieu que pour briser les mottes de houille ; et que pour déçrasser la grille et l'empêcher de s'obstruer, on se servit
.d'un crochet de fer, que l'on promènerait du côté du cendrier, entre les barreaux de la grille ce crochet seà une tige de fer. iait
On a fait plusieurs fois l'essai de ce. moyen en ma pré-
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combustible sur le devant de la grille. Sans cela une partie de ce poussier pourrait être entraînée dans les carneaux inférieurs , ce qui donnerait lieu à quelques bouffées de fumée (i). On a aussi fait quelques essais avec de la tourbe -
de bonne qualité (compacte et non terreuse); bien qu'on n'y ait pas donné suite, on ne croit pas
inutile d'en donner ici les principaux résultats, et de les comparer avec ceux obtenus pour une consommation par heure d'une quantité rtkit°g. (16k. de houille).
Avec une quantité de 2,50 (4° I') de tourbe brûlée pendant le même temps.
1°. On a obtenu une température plus élevée que celle produite par la houille.
2°. Pour brûler la fumée, il suffisait de donner à la colonne d'air atmosphérique à -action périodique une section de ( 8 pouces carrés ), le quart de celle exigée pour la combustion de la sence, il a parfaitement réussi et le déchet était presque nul. (i) On pourrait, sans changer les dispositioms de la trémie, mouiller la poussière de houille , mais alors il y au-
rait une perte de calorique occasionée par la vaporisation de l'eau de mouillage.