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voyant qu'on ne peut compter sur ses promesses, et craignant qu'il n'en ajourne encore longtemps l'exécution, je prends le parti de vous envoyer provisoirement ce que j'ai. Je suis descendu moi-même dans un puits du faubourg dit de Péronne près Bayonne, prenant des échantillons de chaque couche et mesurant leur profondeur. Malheureusement ce puits n'a que 22 mètres. Le puits de l'intérieur de la ville est un peu plus profond ; mais les parois en étant maçonnées, on ne peut voir que la couche exploitée. Elle paraît absolument de même nature que la couche inférieure du faubourg, ainsi que vous pourrer en juger. Malgré toutes les recherches que j'ai faites et que j'ai fait faire, je n'ai pu trouver aucun débri animal ou végétal dans les craies de Bayonne. La vie aurait-elle été suspendue sur la terre pendant ces dernières formations, pour réapparaître ensuite sous ses formes les plus parfaites ? J'ai fait briser bien des morceaux de pierre de Ribécourt et du Catelet pour y trouver des coquillages. Ces dernières en contiennent moins, mais on y trouve des traces de végétaux, qui n'offrent sans doute pas moins d'intérêt. Je n'ai encore pu me procurer aucune pierre d'Hermy ou de Pronville.