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SUR LES SULFURES
MÉTALLIQUES.
essai, qui renfermait deux atomes d'étain, on a obtenu une masse totale pesant 86,00
et il a produit, en opérant comme un essai de plomb, un culot total pesant 49.80.
.20
Composée de métal.
.
matte. .
D'où. vaporisation. .
. . . .
.
.
.
.
.
. .
59,1 27,00 .
.
86,00 2,96)
Composé d'alliage ductile. 88,96
.
.
35,2o 14,60
.
et de matte.
1,59
Vaporisation.
Total.
Or, at. d'étain métallique. . =
221
at. de plomb métallique. = 38,83 28,08 et i .at. d'étain sulfuré. . . .
60,88' 28,08
88,96
D'où il suit que la galène a été désulfurée complé-
tement par deux atomes d'étain ; qu'il se forme dans l'un et l'autre essai un alliage identique des deux métaux, et qu'en traitant de la galène par un excès d'étain on produit du sulfure d'étain. M. Berthier a essayé de séparer l'étain de son alliage -avec le fer, en faisantusage de pyrites (Annales des Mines, I". série, T. mn, p. 31 i); mais il n'a obtenu que des sulfures doubles. j'ai pensé qu'en di-
visant, à l'aide du plomb, l'affinité que le sulfure d'étain manifeste pour le sulfure de fer, et qu'en sul-
furant seulement ce dernier métal par la galène, employée en proportion convenable, la réussite devait être certaine; d'ailleurs , l'alliage obtenu étant d'un usage presque aussi général que celui de l'é-
tain pur, on pourrait en tirer facilement parti après l'avoir purifié par liquation. J'ai donc composé, au creuset brasqué, à1500 pyrométriques un alliage de fer et d'étain, atome pour
atome. Le métal obtenu se laissait pulvériser. A cet alliage j'ajoutai un atome de galène Fer métallique Etain métallique. Sulfure de plomb
6,78 14,7o 9,9 I
51,39
49,80
.
51,39
La réduction n'avait donc- pas été complète; dans une seconde tentative faite en mélangeant simplement les trois substances, je suis parvenu à peu près au même résultat, et les mattes,. vu leur couleur grise, retenaient évidemment un sulfure étranger en combinaison. Supposant que ce manque de succès provenait de ce que la température n'était pas suffisamment élevée pour détruire la combinaison ,j'ai .encore opéré au creuset brasqué à, i5o° pyr. et j'ai obtenu Un culot ductile qui ne pesait que et la malte-
.
.
D'où il suit que la vaporisation s'élevait à
34,20 1E1,0
51,39 -
5,24
Le poids de la matte était encore un peu trop fort, et il n'aurait dû s'élever qu'a io,8o: Il paraît, d'après cela , qu'il y a toujours une forte tendance à la combinaison entrelessulfures de fer et d'étain, et que la réussite de ce procédé, si on venait jamais à l'appliquer en grand, serait assez délicate; cependant, pour confirmer ce que j'avance sur la probabilité du succès d'un pareil traitement, je citerai le fait suivant arrivé à l'usine de Pont-Gibaud. Parmi les ferrailles employées à la réduction des schlichs grillés, encore plus ou moins sulfurés,
il se rencontra un jour une assez grande quantité de fer-blanc qui fut mis sur les lits de fusion...