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SUR LES SULFURES
présence du cuivre dont l'oxide est très-réductible, et qui a beaucoup d'affinité pour le soufre.»
Le fer réduit la blende avec un peu plus de difficulté que le cuivre, et cela d'une manière très-variable, suivant la température. Ainsi, un mélange de :. Sulfure de zinc.
froidissement, comme on le voit souvent à la surface des gueuses, vient bien à l'appui dela com-
binaison du fer en excès dans les proto-sulfures avec le carbone, comme j'ai déjà cherché à l'établir précédemment ; et l'on voit encore combien peu le fer a de tendance à rester dissous dans son sulfure,
. . i
at.
12,o8 6,78
.
I
8 86 i at. . soumis au creuset brasqué , à des chaud* croissantes, depuis 1400 environ jusqu'au point de ramollissement du creuset, a donné les résultats
Fer métallique.
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MÉTALLIQUES.
ce résultat à priori; il paraît dépendre de la
.
.
suivans 15,20 3,66
Totaux.
18,86
Sulfure de zinc. . . at. Fer métallique. . 2 at culot total pesait.
r.
10.
Culots. Vaporisation.
Un très-grand excès de fer favorise le dégage-
ment du zinc; ainsi, en soumettant à la même température que le dernier essai un mélange de
.
,
.
.
1208, 13,56
I
25,64 17,60
D'où vaporisation.
8,04
11,45 7,41
Dans ce cas tout le zinc s'est donc vaporisé , et le
18,86
de laiton, du de
culot se composai t effectivement d'une ma tte jaune
Dans le premier cas , le culot était peu cohérent, excepté au centre où il était fondu, cristallin et de
et d'un culot de fonte blanche cassante.
couleur brune ; par la porphyrisation on a retrouvé même au centre des globules métalliques
une portion du fer était donc restée, comme
de fer ductile; la température n'avait donc pas été suffisante.
Dans le second cas, le culot paraissait retenir encore des lamelles de blende noire ou combinée à du sulfure de fer, mais seulement en mélange mécanique, car la masse était du sulfure de- fer pur; une plus forte dose de calorique eût achevé cette décomposition ; en outre on a obtenu, comme pour len cuivre , mais en moindre proportion, une petite grenaille de fonte blanche réunie à la base du culot, etei était entourée d'une couche mince de graphht&Ce corps , qui s'est isolé ainsi par re-
Proto-sulfure de fer pesant.
.
.
14,o8 3,52
)
17,6o
généralement, dans les autres cas, en imbibition dans le sulfure. Il est essentiel de fortement chauffer, une température moindre a donné quelquefois des pertes qui ne s'élevaient qu'a 6,14 , et le sulfure de zinc était visiblement disséminé dans les mattes. En général, le sulfure de zinc s'unit très-bien au sulfure de fer. On rencontre , à chaque instant, ce mélange dans la nature ; c'est lui qui colore en jaune , brun , rouge ou noir les diverses blendes, et quelquefois même il en résulte des combinaisons atomiques, telles que la Marmatite de Bous3Zr1S2, singault, dont la composition est FeS2