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'RECHERCHE ET EXPLOITATION
DU SEL GEMME.
enfin que le percement total a coûté Moins de
de se dissoudre dans ce liquide. C'est pourquoi on creusa sur le flanc sud-ouest du puits, vers la profondeur de 6o mètres, là où le terrain paraissait suffisamment compacte, un réservoir destiné à emmagasiner l'eau que recueillait une gargouille située à un niveau un peu plus élevé et communiquant par un trou de sonde avec le
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1,000 francs.
Ce travail fait, et tout étant disposé, on mit les pompes en jeu avec douze chevaux attelés, et cette tentative fut couronnée d'un tel succès, que l'épuisement ayant commencé le 4 août, le y , on avait déjà approfondi le puits au-dessous des points d'où les eaux sortaient ; une trousse picotée était déjà établie, le cuvelage élevé sur cette trousse jusqu'à la rencontre de l'ancien , et la partie de l'eau retenue. Le 15, une des pompes était enlevée, et le 22, après avoir assis une double trousse picotée à 2m,2 au-dessous de la pre-
mière, et parachevé le calfatage, on avait également enlevé l'autre pompe, le puits était compiétement étanché; le niveau était passé. Ce premier pas franchi, le foncernent fut poussé avec activité jusqu'au sel gemme et sans qu'on ait rencontré d'eau, si ce n est entre les profon-
deurs de 38 et 41 mètres. Mais elle venait en si petit volume que les tonnes suffisaient à tenir le puits à sec pendant qu'on procédait à établir les picotages et cuvelages nécessaires pour la contenir. Cependant, avec quelque précision que soit fait le cuvelage d'un puits; avec quelque soin que les joints soient calfatés , ces joints laissent toujours suinter des gouttes d'eau. Or, s'il importe dans tous les cas de ne pas laisser retomber cette eau au fond, tant pour éviter d'être obligé de l'extraire d'une plus grande profondeur, que pour poursuite du que les travailleurs occupés à la foncement n'en soient pas incommodés, cette précaution était commandée bien plus encore ici, qu'il s'agissait d'exploiter une matière susceptible
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plafond de ce réservoir (Pl. I., fig. 3). Celuici, du reste, n'était autre chose qu'une galerie de 12 mètres de longueur, sur im.75 de large et im.go de haut, fermée à sa partie 'antérieure par un serrement ou digue en bois. Ce serrement
ne s'élevait pas jusqu'au plafond, parce qu'on
avait voulu se ménager les moyens de pénétrer, au besoin, dans le réservoir. 11 n'affleurait pas non plus au bord du puits, parce qu'on avait réservé en avant, un espace de 2 mètres environ de profondeur, pour y placer la tonne de vidange. Cette opération était rendue très,facile au moyen d'un robinet place dans la poutrelle inférieure. La capacité du réservoir était de 3o mètres cubes environ et suffisait à emmagasiner l'eau pendant jo jours. Le 16 novembre, on atteignit le sel, à la profondeur de 67m,6, et j'ajouterai immédiatement,
pour n'avoir plus à revenir sur cette première période du foncement du puits Becquey,, qu'il
fut encore poussé jusqu'à Le cuvelage descendait jusqu'à 76.'4 et à partir de là le puits était taillé circulairement sur 3 métres de diamètre. On avait d'abord espéré pouvoir se dispenser de revêtir cette partie, mais plus tard on la garnit d'un boisage octogonal, tant pour garantir ]es parois salées de l'érosion des filtrations supérieures, que pour soutenir l'argile schisteuse 4.