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DES DÉPÔTS TERRESTRES
A LA SURFACE DE LA MORÉE.
.-férentes saisons de l'année les kephalovrysi des ri.vages de la Grèce, et nous avons vu avec surprise .que leurs eaux conservent la même pureté, la mê-
la latitude, depuis z 8°7- jusqu'à i; la moyenne des observations donnait i7°-*, et il est à remarquer que non-seulement ce résultat moyen ;est; d'accord avec la formule de Mayer ( T =27° 5', cos'. L) pour- la latitude moyenne 36° 57', mais qu'il en est encore ainsi de chacune des observa-
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me température, et à peu près le même volume, .après la fonte des neiges, dans la saison des pluies et dans la longue sécheresse de l'été. Lorsque les gouffres des bassins intérieurs reçoivent un énorme volume d'eaux limoneuses et .d'un rouge foncé, les sources des rivages de l'Ar-
golide sortent pures et limpides, et n'entraînent que quelques sables calcaires. Il existe par conséquent dans l'étendue de leur cours souterrain des .lacs où se font les dépôts des sables et des troubles;
- et les eaux ont ensuite à traverser des couloirs étroits, qui ne permettent l'accroissement du volume des sources qu'en raison de l'augmentation e pression.
La grande quantité de bulles d'air qui, au .printemps, se dégagent de toutes ces sources, no-
tamment de celle de l'Erasinus, indique bien cet accroissement de pression dans l'air des cavernes intérieures. Nos observations sur la température des kepba-
lovrysi conduisent aux mêmes résultats. Nous avons pris avec soin, et à différentes époques de l'année, la température des sources de Velonidia, près du cap Malée ; de Skala , dans l'Hélos; de N'oust°, près d'Astros; de Lerne, et del'147,rasinus: toutes formant des rivières à leur sortie du rocher, et situées à quelques mètres seulement au-dessus .du niveau de la mer, entre les latitudes 36° 3o' et 37°34'; leur température s'est trouvée la même en toute saison('), et a décru avec l'accroissement .de -) Lorsque nous n'avons pu retourner sur les lieux
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tions séparées. e Cette élévation constante dans la température des keptalovrysi , lorsque celle des lacs de l'inté-
rieur, leur principal aliment, comme le prouve fréquemment l'obstruction des dégorgeoirs, descendait jusqu'à+ 8° et même -1-.5° au moment dela fonte des neiges, nous démontre encore l'exis-
tence de vastes lacs et de longs canaux sauter-rains; résultat auquel l'observation avait égale.
ment conduit les anciens. ill:existe dans le Péloponnèse de grandes cavi-
» tés dans les entrailles de la terre, où de vastes » lacs se forment par le concours des eaux.» (Diodore de Sicile, liv. n, chap..41-) Lacos, ou petits bassins fermés. Indépendamment, de ces grands bassins, sans issue, à formes
irrégulières et résultat immédiat du soulèvement des montagnes de la Morée, il existe des. dépressions beaucoup moins étendues et à formes. plus régulières sur tous les plateaux , sur les montagnes, et dans les cols ; mais seulement dans la région occupée par les calcaires secondaires , les
Grecs leur donnentle nom de Lacos
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quoiqu'ils ne renferment jamais d'eau, du moins pendant l'été. M. Virlet et M. le capitaine Peytier, ont bien voulu ré péter ces observations; nous nous sommes servi d'un thermomètre centigrade qui donnait de o?.