Annales des Mines (1833, série 3, volume 4) [Image 69]

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EMPLOI LIE L'ANTHRACITE

1a7RNEAU.

de mettre hors feu le 2

Trois tuyères dont deux placées les costières, l'au tre un peu plus haut ensur face de la tympe, donnaient la facilité de varier à volonté

Entrer dans les détails de ce tondage, dont les résultats ont été incertains, serait s'exposer à des répétitions en parlant des essais suivans qui., en raison de l'expérience déjà acquise, out Tu être conduits avec plus de régularité. Après la réparation de la machine soufflante et du haut-fourneau, la seconde mise à feu eut lieu le 19 janvier 1828. Afin de n'avoir à attribuer qu'à l'anthracitee. mise à feu. seul les accidens qui pouvaient survenir pendant

quartzeux.

le soufflage. Souffieri.

AU HAUTT,OU

struit en briques réfractaires d'argile de

Bollène

mêlée de sable

Une machine soufflante, 'd'une puissance de. 8o chevaux, permettait de disposer de tout le vent dont on pouvait avoir besoin. Elle était d'une régularité parfaite.

1.". mise à feu.

Le vent a été mis pour la première fois au hauts fourneau de Vizille, le 13 avril 1827. Il était naturel de penser que la première série d'essais sur une matière neuve donnerait lieu à des difficultés dont les causes ne pouvaient pas être prévues.

Pour les éviter autant que possible, et pour qu'elles ne se

présentassent que successivement, la mise à feu eut lieu avec du coke de Rive-de-Gier, auquel on substitua successivement l'anthracite par dixièmes. Aucun accident ne se présenta avec le coke pur, les fers spathiques donnèrent des .fontes d'une qualité excellente. Les trois premiers dixièmes d'anthracite pas.-

sèrent sans peine; ruais, pendant que les deux

dixièmes suivans se chargeaient, il arriva au fourneau des dérangemens fréquens qui furent attribués en partie à la ténuité des minerais qui étaient grillés, et aussi à celle del'anthracite; mais surtout à des accidens survenus à plusieurs reprises à la machine soufflante. Une dernière rupture à la soufflerie obligea

,

après 70 jours de

campagne. (A cette époque j'arrivai à.laSonderie.)

cette nouvelle campagne, les charges furent réglées de manière que la quantité de mine se

trouvait toujours un peu au-dessous de celle que

le charbon pouvait porter, de manière à avoir

toujours des fontes grises. Les autres qualités de fontes indiquaient un dérangement dans le fourneau; ce n'est que lorsque les esssais sur le coin, bustiblc furent achevés, qu'on s'occupa de recher-

cher combien de minerai il pouvait fondre. La composition des lits de fusion n'a presque point varié pendant les essais sur le charbon; ils recevaient à peu près deux tiers de mine riche et un tiers de mine pauvre, et quelquefois en outre une quantité de castine fort petite pour arriver à de bons laitiers: L'expérience eut- bientôt appris quelle composition .de laitiers était.la plus convenable pour assurer une bonne marche au fourneau. Sur ce point On n'eut pas à s'écarter de la composition des laitiers .des fourneaux au coke ; 3o à 33 p.. 100

de chaux, 15 à no. d'alumine, de magnésie et d'oxide de manganèse, le reste en silice , étaient