Annales des Mines (1833, série 3, volume 4) [Image 111]

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DE CRISTALLOGRAPHIE. ÉLÉMENS

être bémitropes. Cette dernière conjecture' se trouve confirmée par les mesures de MM. Phillips et G. Rose. (18) Les seules déterminations d'angles, qui aient été faites sur les cristaux du Brauneisenstein, sont de M. Phillips. Elles ont été faites sur les petits cristaux en aiguilles, qui sont implantés dans du quartz cristallisé à Cli

, près de Bristol. Ces mêmes cristaux ont été examinés par M. G. Rose, qui les rapporte au 5'. système cristallin. Les cristaux de Bristol n'ont pas été analysés; la formule se rapporte aux variétés fibreuLes , qui portent le nom de glaskopf brun. Mais comme les petits cristaux minces, en forme de table, qui dans le payS. de Siegen, recouvrent le glaskopf brun , et qui portent le nom de Gôthite ou de rubinglimmer, ont été regardés aussi comme du glaskopf cristallisé, et se distinguent cependant bien clairement, par leurs formes, des

cristaux de Bristol, il devient très-douteux que la formule chimique du glaskopf brun puisse être appliquée aux cristaux en aiguilles de Bristol. La Giithite, n'a pas été mise dans cette table, parce que, à cause de la petite épaisseur de ses cristaux, il n'a pas été possible, jusqu'à présent, de déterminer à quel système cristallin il fallait la rapporter. M. Rose désigne sous le nom de Colombite, le Tantali te de Bodenm ais et de Massachusets, pour le distinguer des Tantalites de Suède 'et de Finlande. Ce minéral est communément rapporté au 4.. système cristallin; M. G. Rose, d'après Ses propres observations , croit devoir le rapporter au 5°. LaVivianite et la Kobaltbliitheont la même

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forme cristalline et se trouvent, à cause de cela, placées dans le tableau comme deux espèces d'un même genre. La Vivianite est beaucoup moins rare que le Kobaltblütlie, et présente plus souvent une cristallisation bien développée : aussi a-t-elle été plus souvent soumise à l'analyse. M. Berzelius a déduit les formules suivantes, pour la Vivianite de l'il e de France, d'après les analyses de M. Laitier, Fea P + 12 H. Pour la Vivianite de SaintAgnès, en Cornouailles, d'après les analyses de M. Stromeyer, la formule -I- 16

enfin pour la Vivianite de Bodenmais, d'après les analyses de M. Yog-el , la formule Fe3

là. +6L

Cette dernière coïncide avec la formule Co'Às

+ 6 fi que M. Berzelius avait déduite pour le

Kobalibliithe des analyses de M. Buckholz, et que dans la nouvelle édition de l'emploi du chalumeau il a remplacé par celle-ci :

  • Âs ±5 H.

M. G. Rose a adopté dans son tableau les formules de MM. Vogel et Buckholz , parce qu'elles s'accordent entre elles et avec celle que Brandes a trouvée pour le Blaueisenerde. Cependant, comme ces formules diffèrent de celles trouvées. par MM. Laugier et Stromeyer, , elles ont été affectées du signe (?). (2 1) La Bucklandite a été décrite par M. .Lévy, d'après des cristaux venant d'Arendal , où ce minéral se présente avec le spath calcaire et la Néphéline (?).