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SUR LES SULF'liIIES
l'excès de plomb qu'il a pu rencontrer, c'est l'im, parfaite liquation qui s'opère de ce métal d'avec les mattes, et je m'en rapporte au fait déjà cité précédemment, savoir que la matte réabsorbe le plomb qui s'en est liquaté à une certaine tempéra-
ture. En général, le degré de chaleur a une
grande influence sur ces absorptions. M. Puvis a déjà remarqué depuis long-temps, dans son mémoire sur le traitement du plomb par le réverbère, que le sous-sulfure Pb S, soumis à une chaleur graduée, est susceptible de se décomposer par liquation : la partie de métal qui se trouve en excès cède alors son soufre au reste qui devient ainsi une galène moins fusible que le sous-sulfure, et qui surnage le bain de plomb métallique libre formé; mais si, dans cette circonstance ,le plomb ne peut s'écouler et reste en contact avec la matte qui s'échauffe de plus en plus, il arrive un point, celui de la liquéfaction totale, où il rentre en combinaison pour réformer la matte primitive. Un re-
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MÉTALLIQUES.
Une température élevée expulse une nouvelle dose de soufre du sous-sulfure Pb S : j'ai démontré dans mes recherches sur la vaporisation du plomb que l'on peut parvenir après diverses transformations à n'avoir plus pour galène i at.
que du sous-sulfure plombeux Pb' S .
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29,91 8,97
composé que Bredberg a aussi obtenu en mélangeant le plomb avec la galène dans les mêmes proportions que pour obtenir le sous-sulfure plombique Pb S, et chauffant jusqu'à ce qu'il n'y eût plus de vaporisation. Cette combinaison s'obtient encore en fondant dans un creuset de Hesse à 500 pyro. seulement Galène
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plomb métal.
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at 3 at
14,95
38,84
Ce culot est malléable quoiqu'il ne tarde pas à
à variation pour présenter un grand caractère de fixité et. autoriser l'application des proportions
se gercer, bleu comme la galène, simplement grenu, se coupe imparfaitement ; il m'a cependant paru un peu plus ductile à la base qu'au sommet, mais cette circonstance est peu carac-
définies.
térisée.
froidissement assez rapide peut l'y maintenir, mais un pareil mode de formation est trop sujet
Le même chimiste admet que les mattes sont des combinaisons du genre R Fe, R2 + Fe, R3 ± Fe et R + Fe'_, etc. On pourrait le combattre ici par des raisonnemens analogues à ceux que M. Berthier a déjà fait valoir contre lui quand il a avancé que les scories étaient susceptibles d'être exprimées rigoureusement à l'aide des formules atomiques ; mais .je regarde comme inutile de m'appesantir davantage sur ce sujet.
Enfin, j'ai trouvé ce même corps dans l'es expériences tIlle je fis pour constater l'influence des cokes sulfureux sur le plomb ; il se forme alors sous l'influence de la pyrite qui, en présence du carbone, cède peu à peu son soufre à ce métal,
augmente son poids jusqu'au point où il en a suffisamment absorbé pour qu'il commence à se former une certaine quantité de sous-sulfure plombique Pb S qui se volatilise, et les poids deviennent décroissans; cette dernière circonstance n'a lieu qu'avec des cokes très-sulfureux.