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SUR LE GISEMENT
comme appartenant aux terrains tertiaires ; d'autres, enfin ,comme devant être rapportés aux terrains diluviens et aux brèches osseuses avec lesquelles ils prétendent qu'ils montrent une concordance parfaite dans leurs relations géologiques. Je vais successivement discuter chacune de ces opinions.
Ceux qui regardent les minerais en grains
comme un quatrième étage du terrain jurassique, se fondent sur la structure sphérique en couches concrétionnées concentriques que présente ce minerai, et qui est tout-à-fait semblable à celle des oolites calcaires et ferrugineuses que l'on trouve dans le calcaire jurassique et dans les minerais de
fer °ontiques qui se trouvent intercalés en couches au milieu de ce calcaire, et qui doivent être soigneusement distingués des minerais en grains proprement dits ; ils se fondent en outre sur l'em-
pâtement et les impressions de minerais de fer dans les calcaires du troisième étage qui avoisinent les gîtes, sur la présence des nodules de calcaire marneux qui empâtent des grains de mine-
rais, et qui ressemblent au calcaire jurassique supérieur, et sur celle de fossiles organiques par-
DES MINERAIS DE FER.
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la texture oolitique , en effet, n'est pas particulière aux terrains jurassiques ; on l'observe dans un très-grand nombre de calcaires appartenant à des formations très-distinctes de la formation ooli-
tique , et certains calcaires tertiaires notamment
la présentent d'une manière extrêmement distincte ; elle ne peut donc servir à aucun rapprochement entre les minerais en grains et les minerais °ontiques qui d'ailleurs diffèrent entre eux sous
plusieurs rapports. Quant à l'empâtement et aux impressions de minerais de fer dans les calcaires du troisième étage, il ne paraît pas que le fait ait
été observé d'une manière bien précise : on a peut-être vu des grains dans de petites fentes ou crevasses du calcaire où ils avaient été postérieurement empâtés par un ciment argileux; maisle fait de l'empâtement, tel qu'il est avancé, est contesté; et, fût-il bien observé, il ne serait pas impossible de l'expliquer, car le calcaire, dans lequel on prétend avoir trouvé des grains de minerai empâtés, est très-marneux ; par conséquent on peut concevoir qu'il aurait pu être ramolli par les eaux au fond desquelles le minerai se déposait de manière
à permettre l'empâtement observé. Quant à la
faitement intacts et à l'état ferrugineux, et dont
présence des nodules calcaires , elle s'explique tout
les analogues n'existent que dans les terrains plus anciens et dans les grès verts. A chacun de ces faits, on peut opposer de fortes objections; d'abord, pour la conformité que l'on prétend trouver entre-les minerais en grains, les oolites et les minerais ()ontiques, relativement à
on ne voit pas pourquoi on n'en trouverait- pas de réunis par un ciment calcaire, et pourquoi il ne se serait pas déposé des parties calcaires; et d'ailleurs,
la structure des grains par couches concrétionnées et concentriques, elle n'est d'aucune importance, et on ne peut en tirer aucune conséquence :
naturellement; car, quoiqu'on trouve des grains agglutinés entre eux par un ciment ferrugineux
ces nodules ne ressemblent pas plus au calcaire jurassique du troisième étage qu'a certains calcaires tertiaires. Quant aux fossiles organiques, il est très-
vraisemblable qu'ils proviennent des terrains qui étaient déjà déposés lorsque les minerais se sont Tome I17, 1833.
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