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NOUVELLES EXPÉRIENCES
près constante pendant une même expérience. La corde employée était une natte méplate tressée à seize brins. Cette forme a. été adoptée, pour
qu'elle eût plus de souplesse; elle pèse ok,5o le mètre. La moitié du poids de la partie de la corde comprise entre le traîneau et la poulie, s'ajoute au poids du traîneau : de même, la moitié du poids
de sa portion de la queue, comprise entre Paru rière du traîneau et le premier rouleau, s'ajoute au poids du traîneau ; et comrnela corde diminue
en longueur de la même quantité dont la queue augmente, il se fait une sorte de compensation qu'on a d'abord cherché à rendre exacte ; mais, comme il en serait résulté des dimensions trop faibles pour la queue, on a dû se contenter d'une approximation suffisante. D'après les di m en sionsadop tées,l'augmentation
de poids que le traîneau reçoit de la corde et de 0k,977 la queue est au départ de A l'arrivée, après une course de plus
de 3 mètres, de D'où résulte une charge moyenne de
1,383 1,165
qui existe en plus ou en moins des extrêmes de.
o,218 au plus. Cette différence est assez petite pour qu'on ait pu admettre que le poids du traîneau est, clans
toutes les expériences, augmenté d'une quantité constante égale à 11%165.
Pour remonter la caisse et ramener le traîneau , on a placé à l'arrière du banc un treuil vertical et une mouffle (PI. III, fig. 1 et 2), à l'aide
desquels deux hommes peuvent exercer, sur le traîneau , un effort de 6 à 800 kilog. pour le ramener et remonter la caisse. Tel est l'ensemble général de l'appareil em-
-SUR LE FROTTEMENT.
ployé aux expériences ; il reste à donner la description détaillée des moyens mis en usage pour déterminer le rapport entre les efforts exercés sur le traîneau par la corde I, et les espaces parcourus par ce traîneau, ainsi que la loi du mouvement du traîneau. On a interposé entre la corde I et le traîneau , un ressort dont les flexions connues devaient indiquer la tension de la corde ; mais la difficulté de mesurer ces tensions pendant le moument exigeait qu'on obtînt une trace permanente de leurs variations. A cet effet, M. Morin a composé le ressort de deux branches a a, bb (Pl. Ir, et 2) dont les dimensions ont été déterminées par le calcul.
La branche bb , la plus rapprochée du traîneau, est fixée à une patte c, dont l'extrémité, en forme de mâle de charnière, s'engage dans celle d'une fourche dd, fixée au plateau DD
du traîneau. Un boulon traverse ces deux pièces et leur permet un mouvement latéral à frottement doux pour faciliter le redressement des directions.
Les deux branches du ressort sont terminées
par des oreilles percées de trous qui reçoivent des
petits boulons, au moyen desquels deux brides
transversales, l'une en dessous, l'autre en dessus relient ces deux branches en leur conservant l'indépendance des mouvemens. La branche antérieure a a porte un anneau fixe maintenu, au milieu de sa longueur, par deux vis de pression, et auquel s'accroche la corde I.
A cet anneau , et :entre les deux branches du ressort, est adapté un tuyau en cuivre, portant un noyau à vis que l'on peut faire monter à volonté, et auquel se lie inférieurement une petite