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333 L'effet du picotage est de bomber les pièces de DU SEL GEMME.
RECHERCHE ET EXPLOITATIOIN
les picots, qu'ils enfoncent à coups de masse, travers la tête des plats coins, pour préparer l'en-, trée des picots. Quand l'agrappe ne peut plus entrer, on la fait sortir en frappant légèrement plusieurs coups vers sa tête et toujours du mêMe côté. L'outil dégagé , on introduit un picot dans
la trousse dans leur milieu, et de les relever à
le trou et on l'enfonce à coups de massejusqu'à ce qu'il refuse d'entrer. Alors on fait un second trou
complétement le déversement. io°.Le picotage étant fini, on abat ces étrésilIons et on monte le cuvelage. Par suite du déver-
d'agrappe immédiatement à côté du premier et ainsi de suite. On picote également à travers les plats coins qu'on a placés à la réunion des lambourdes; mais c'est là la portion la plus délicate du travail, aussi doit-elle être confiée aux ouvriers les plus expérimentés. Quand tout le tour se trouve
ainsi garni de picots, on les recèpe, à fleur de la trousse, avec un ciseau légèrement courbe, et on bat ensuite le picotage à coup de masse. On recommence à enfoncer un deuxième tour de picots ; on les recèpe encore et ainsi de suite. Enfin, cette première partie du picotage n'est terminée que
lorsque les picots n'entrent plus que très-diffici-
lement et qu'ils présentent un ensemble bien compacte.
90. A ce moment, on substitue aux picots de bois blanc des picots de chêne, et l'on travaille comme précédemment. Mais pour ceux-ci, l'opé-
ration n'est consommée que lorsque l'agrappe elle-même refuse absolument d'entrer. Alors la mousse est tellement comprimée qu'on ne l'apperçoit plus. On termine par battre fortement le picotage à coups de masse, afin de le bien unir, de manière qu'il ne fasse qu'un seul et même plan axec la face supérieure de la trousse (I).
leur partie postérieure (fig. 3). On a bien soin de fixer sur chaque pièce, en son milieu, au moyen d'une forte broche en fer, un étrésillon qui s'appuie d'autre part dans une entaille faite dans le terrain ; mais cette précaution ne prévient pas
sement dont il vient d'être question dans la
trousse picotée, il faut délarder la face inférieure des pièces du cadre qui doit lui être superposé, afin que les lits des cadres supérieurs se retrouvent bien exactement horizontaux. Avant de descendre les pièces, on cloue à leur bord inférieur, par derrière, une bande de toile de om,o7 de largeur environ, de telle sorte que, quand elles sont posées, cette bande retombant vienne à recouvrir le joint. L'utilité de ces bandes est d'empêcher que l'eau n'entraîne , par les joints, le béton qui doit remplir l'intervalle entre le boisage et le terrain. On a soin de couler ce béton bien liquide ,afin qu'il s'insinue d'autant mieux dans tous -les vides. Nous l'avons formé avec de la chaux moyennement hydraulique mêlée, ou de ciment de brique, ou de tuiles pilées, ou bien de scories, résultant de la combustion de la houille, préalablement pilées (i). Il faut avoir soin que la pose solument de la même manière ; seulement les lambourdes sont coupées à onglet comme les pièces de la trousse. Le
- picotage des angles y est beaucoup plus facile que dans
les puits carrés.
Ce béton avait acquis au bout de quelques mois (1) Dans un puits octogonal, le picotage s'exécute ab-