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DE M. GALU.
CHAISES SANS FIN
de leur hauteur dont ils remplissent à peu près exactement la section horizontale. J'ignore le prix des chaînes que je viens de dé crire , et qui sont préférées aux chaînes ordinaires, parce qu'elles offrent plus de sécurité (1), et qu'elles s'enroulent régulièrement sur ellesmêmes à la manière des câbles plats. Toutefois il me paraît éVident que le prix doit en être élevé à cause du grand nombre de soudures qu'il y a à faire, et de la difficulté de tenir les maillons de longueur parfaitement égale , de manière qu'une cale en bois prismatique puisse traverser tous les -
maillons d'un même chaînon placés dans un plan perpendiculaire à la largeur de la chaîne. Elles ont aussi l'inconvénient d'avoir un poids très-considérable comparativement à celui des
câbles en chanvre qui feraient le même service. Les nouvelles chaînes en fer construites par Description M. Galle, et décrites dans le rapport de M. Frandes chaînes sans fin, con- coeur , inséré au Bulletin de la Société d'encoustruites par M. Galle. ragement' pour le mois d'octobre 1832 , nous paraissent réunir toutes les conditions de solidité
et de légèreté propres à leur donner, dans les mines, une supériorité marquée sur les câbles en chanvre et les chaînes en fer employés jusqu'ici.
Un avantage considérable, c'est que, comme elles sont sans fin , il y a constamment équilibre entre le poids de la partie montante et de la partie descendante, de sorte que le moteur employé aura seulement à vaincre la résistance due au poids élevé et les résistances passives ( les
(i) Les chaînes ordinaires en fer formées de maillons entrelacés offrent très-peu de sécurité, parce qu'un seul maillon défectueux occasione fa rupture
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frottemens et la raideur de la chaîne), qui seront bien inférieures à celles des machines ordinaires, à cause de la simplicité du nouveau système. La chaîne, telle qu'elle a été construite d'abord,
est composée de maillons fabriqués avec de la tôle découpée avec soin, de 2 millimètres d'épais-
seur.La largeur du maillon en ab,lig. 6, PI. Fm, est de 15 millimètres et demi. Le diamètre des oeillets ou trous destinés à recevoir les goupilles qui réunissent les maillons au nombre de 4, 6 ou 8 formant un chaînon, est de 7 millimètres. Les maillons sont terminés à leurs extrémités par des portions de cercle concentriques aux oeillets, ayant 23 millim. de diamètre; la distance des goupilles passant dans les trous, égale à la longueur d'un chaînon, est de 27 millim. (1 pouce) d'axe en axe. Les chaînons sont composés d'un nombre pair de maillons, disposés symétriquement aux deux extrémités d'une goupille , qui réunit deux chai-
lions contigus , et qui est renflée dans le milieu' pour empêcher le rapprochement des maillons (fig.
5). La (laine totale est ainsi formée -de deux
chaînes parallèles réunies par des goupilles, et maintenues à une distance invariable. Les axes qui terminent les goupilles ont exactement le diamètre des oeillets. La longueur -de la partie renflée
qui maintient l'écartement des deux
parties de la chaîne est de 28 millim. et demi,
et son diamètre est de 8 millim. La chaîne peut ainsi se plier sur une poulie ou molette
dont le contour serait garni de dents qui s'engageraient entre les fuseaux ou goupilles, tandique les maillons se coucheraient sur les rebords de la poulie. Chaque maillon pèse 14 grammes Tome IF, 1833. 24