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GÎTES MÉTALL1FÈREs
phaté, cristallisé exactement comme celui de Liebethen (Hongrie). Mais le filon de Stolzembourg à
2 lieues N.- O. de Vianden,. paraît être le
seul gîte important de cuivre pyriteux compris dans le terrain ardoisier dont il s'agit ici. Le nom de Goldberg (montagne d'or) que porte la colline élevée dans laquelle se trouve ce gîte, etla croyance généralement répandue dans le pays qu'il produi-
sait de l'or, à la fin de son exploitation qui pa-
rait devoir être apportée à l'année 1769, ont donné une certaine célébrité Wcette mine qui a été décrite par MM. Beaunier, Roux et Bouesnel
(Journ. des Mines , tome XVI , page 137; tome IX, page 357 et tome XXXV,page 309). N'ayant pas été à même dela visiter, lorsque le
gouvernement des Pays-Bas 'y a fait exécuter quelques travaux de reconnaissance qui n'ont mal-
heureusement pas été achevés, je ne puis énoncer qu'avec beaucoup de réserve l'opinion que je m'en suis faite, en. examinant ce qui reste des produits des derniers ouvrages d'exploitation, et
en recueillant les renseignemens quem'ont fournis les ouvriers qui ont été employés aux derniers travaux ayant pour objet de la remettre en activité. La pyrite cuivreuse, à laquelle s'associe fréquemment la pyrite de fer, a pour gangues, dans ce gisement métallifère, la chaux carbonatée ferrifère
spathique, le fer carbonaté spathique, le quartz hyalin et, je pense aussi, la baryte sulfatée : la pauvreté du filon, à la profondeur de 5o ou 6o mètres à laquelle les travaux ont été poussés, me paraît être
la cause principale de l'abandon de cette mine. D'autres filons cuprifères ont été reconnus, dans ces derniers temps, par les travaux de, recherche dela société de Luxembourg, à Bivéls et à Walsdorf
DE L'ARDENNE.
4 II près de Vianden. Le cuivre pyriteux auquel s'associe
assez souvent la malachite, a pour gangues, dans ces filons, la chaux carbonatée ferrifère, le fer carbo-
naté spathique lenticulaire qui y est quelquefois changé en fer hydraté dela même forme, le fer car-
bonaté lithoïde granulaire, et la baryte sulfatée ;
mais tous ces gîtes qui présentent le plus vif intérêt au géologue occupé de l'étude des filons, ne me pa-
raissent offrir qu'une bien faible importance sous le rapport industriel, § II. MINERAIS DE FER.
Le fer oxidulé se trouve disséminé en gràins allongés et, plus rarement, en octaèdres bien prononcés, disposés en lignes plus ou moins continues et plus ou moins parallèles au long grain du schiste gris verdâtre que l'on exploite, pour en tirer les ardoises dites grenues, depuis Rimogne jusqu'à Monthermé. On le retrouve. encore, sous la même forme et avec le même gisement, dans un schiste également gris verdâtre, mais non exploité , au village d'Ichonville , et au sud de
Fer oxiduté
Maissin au S.-0. de Saint - Hubert. La con-
tinuité d'un système de couches aussi bien caractérisées, sur une longueur de plus de neuf lieues, est un fait non moins intéressant, sous le rapport industriel ,que sous le point de vue scientifique. Je nie bornerai, pour le moment, à le citer comme propre à faciliter la reconnaissance des diverses zones et, peut-être, des différens bassins dont se compose probablement le terrain ardoisier. Le fer oligiste se présente en cristaux, mais bien Fer oligiste. pi us souvent, en petites ruasses à structure ordinai-
rement laminaire et quelquefois grenue, dans 27.