Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
GiTES MÉTALLIFÈRES
DE L'AIIDENNE.
l'on a exploité, dit-on, il y a plus d'un siècle, un minerai de plomb assez abondant, pour permettre l'établissement d'une fonderie située à proximité,
schiste. Cette effervescence est vraisemblablement produite par des débris de fossiles. Ceux-ci, assez abondans par place, sont rarement bien conservés : quelquefois la place occupée primitivement par un fossile est entièrement remplie de chaux carbonatée facilement clivable en petits rhomboïdes; d'autres fois, les valves seules sont de cette sub-
420
et dont on voit encore, en effet, quelques vestiges;
mais il est convenable de décrire d'une manière détaillée, le gîte de galène de Longwely, le seul qui soit exploité aujourd'hui dans la province de Luxembourg. La description suivante est extraite d'un mémoire de M. Benoit, directeur de cette mine. Mine de galène La découverte de la mine de Longwely, , vilde Longwely. lage situé à 2 lieues Est de Bastogne, remonte à
l'année 1819. Ce gisement est situé au centre du terrain ardoisier décrit par M. d'Omalius d'Halloy, dans ses Mémoires(déologiques sur la France et les Pays-bas, pages io4 et suivantes. Le schiste qui constitue le sol aux environs de Terrain qui renferme le gîtela mine et que l'on rencontre dans tous les traplombifère. vaux est d'un gris bleuâtre, compact ou à grains fins, à cassure plane, ou irrégulière, ou conchoïde.
Il ne présente que rarement une apparence de fissilité-, si ce n'est dans la partie qui avoisine le sol. Il se divise assez souvent, en solides rappelant assez bien la forme rhomboïdale. Quel que
soit le degré d'agrégation de ses parties, il est rare qu'il résiste à une longue exposition à l'air, ou il se réduit en une terre quelquefois sablonneuse, douce au toucher et ne faisant jamais pâte avec l'eau. Les parties dans lesquelles on aperçoit la structure feuilletée, ne subissent pas aussi vite cette décomposition.
La chaux carbonatée pénètre quelquefois le schiste, en particules imperceptibles, et ne se reconnaît qu'a l'effervescence causée par les acides
mis en contact avec certains échantillons de
.
421
stance et l'intérieur est de schiste; d'autres fois, enfin , et c'est le cas le plus commun, on ne trouve plus que l'empreinte enduite, assez souvent, d'une substance noire et pulvérulente. La galène se présente quelquefois en une plaque
continue, dont l'épaisseur varie de orn,o5 à om,35,
interceptée entre deux parois de schiste d'une direction et d'une inclinaison souvent parfaitement régulières. Cette plaque se divise quelquefois en deux branches , pour suivre l'une et l'autre
parois qui se sont écartées, PL IX,fig. 9 :alors un massif de Schiste contenant des veines et des nids de
galène, ou simplement pointillé de ce minerai, occupe l'espace intermédiaire, et finit toujours -angulairement, en longueur comme en profondeur, pour laissér réunir les deux branches. Le minerai se présente le plus généralement en nids, en veines, et en lames, pétri, pour ainsi dire, dans le schiste lui-même, avec lequel il a contracté une bien plus forte adhérence que dans le cas précédent. Dans ce cas, it existe encore deux parois régulières , servant comme de toit et de mur à une portion de couche que l'on pourrait appeler schiste plombifère.
Aucune altération sensible ne se fait remarquer à la jonction du schiste et du minerai; bien rarement, une trace d'argile vient s'entreposer entre eux : en 1111 mot, ils forment un en-
Gisement de la galène.