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DANS LES 'USINES A PER.
EMPLOI DE L'AIR CHAUD.
Il suit de ces tableaux, que pour une tonne de fonte, ou i000 kilog., on consomme La Gu erche.
Charbon de bois Coke
Minerai. Castine Houille pour la machine pour l'appareil
833 kil. 413 2437 558
2,79 hect. »
Torteron (r).
828 kil. 443 2802 949 2,71 hect. 4,15
La comparaison qui résulte du rapprochement de ces nombres n'est pas favorable à l'emploi de l'air chaud; mais on doit ajouter que la marche des deux fourneaux n'est pas entièrement comparable, à cause de la différence qui existe entre la nature et la quantité des matières premières qui y sont employées ; ainsi la richesse du minerai fondu dans le haut-fourneau de la Guerche, est de 41 p. ioo, tandis que la richesse du minerai de Torteron n'est que de 35 p. Io°. La quantité
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rapport entre la quantité de matière à fondre et le combustible , on trouverait que le fourneau de Torteron marche plus économiquement que celui de la Guerche. En effet, clans ce dernier fourneau , i000 kilog. du mélange de minerai et de castine exigent 419 kilog. de combustible; tandis qu'à Torteron icioo kilog. du même mélange ne consomment que 339 kilog. de charbon.
L'emploi de l'air chaud présenterait donc encore à Torteron une économie assez prononcée; mais il est un avantage non moins essentiel , c'est l'influence que ce procédé exerce sur la nature de
la fonte qui est devenue .propre au moulage ; cette circonstancenlui a donné une valeur qui surpasse d'un quart au moins le prix de la, fonte produite à l'air froid. Outre ll le haut-fourneau dont nous venons:ide
I,
parler, il existe à Torteron un cubilot sonfk', chaud (1). L'appareil' employé pour cet usage (Pl. XI,Jig. 19 et 20) a été acheté dans
de castine ajouté au minerai est, à Torteron,
l'atelier de M. Jefiries à Londres.
presque double de celle employée au fourneau de
Je ne puis indiquer l'avantage qui résulte-de l'emploi de l'air chaud dans ce cubil6t, attéridu que je connais seulement les consommations k.ic-
la Guerche; malgré ces deux circonstances défavorables , le produit journalier du fourneau de Torteron surpasse celui de la Guerche. Si donc au lieu de comparer la quantité de combustible consommé à la fonte produite, on cherchait le (1) La puissance de la machine à vapeur qui fait marcher la soufflerie du fourneau de Torteron est de seize chevaux ; la consommation de houille -de cette machine est augmentée dans une assez grande proportion depuis que ce fourneau est alimenté par l'air chaud ; cette circonstance prouve, ainsi que nous l'avons annoncé, qu'il faut une force plus grande pour projeter dans un fourneau, une même quantité d'air lorsqu'il est échauffé.
tuelles de ce fourneau; M. Boigues , complaisance de me communiquer ces documens intéressans , regarde que ce nouveau procédé -a.
produit une légère économie de combustible; mais l'avantage principal qui en résulte, -. cOnsiste
dans l'accélération de l'opération ; la fonte restant moins long-temps exposée au courant d'air (1) Je dois ces renseignemens à M. Guiot, élève-externe
des mines, qui a visité cette année l'établissement de Foureliambault.