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EMPLOI DE L'AIR ULM, ETC. 504 assez forte; cette masse s'élevait dans les usines
d'Ecosse, avant l'adoption du procédé à l'air chaud, à 2.800 pieds cubes par minute, ou en poids (i ) à1-2e,779La quantité d'air lancée dans le fourneau par jour ,s'élève donc à la somme de 1796811n-,76, ou environ 180 tonnes. La somme du charbon, du minerai et dela castine, ne dépasse pas 44 tonnes : le poids d'air lancé dans un fourneau est donc quadruple de celui des matières solides qui y sont jetées. On conçoit alors qu'une masse d'air aussi considé-
rable, dont un cinquième seulement sert à
la
combustion, injectée dans le fourneau à 1 o° , tem.
pérature moyenne de l'atmosphère doit produire un refroidissement beaucoup plus grand
que lorsqu'elle possède une température de 322°
centig. Une circonstance qui tend
en-
core à diminuer d'une manière notable la puissance réfrigérante de l'air, d'après le nouveau procédé, c'est que la quantité d'air actuellement employée est beaucoup moindre. Dans les hautsfourneaux de l'Ecosse , que nous avons pris pour exemple, elle est réduite de 2.800 pieds cubes à 2.100 par minute ( en poids de 18o ,tonnes à 134 tonnes) c'est-à-dire d'un quart. On peut calculer l'influence de l'introduction de fair sur la chaleur développée à chaque ins-
tant par la combustion du charbon (2); mais s mètre cube d'air La chaleur spécifique de l'eau étant représentée pal' I,0000 , celle de l'air atmosphérique est égale à 0,2669; d'où il résulte qu'un gramme d'air à 3220 cent., temperature à laquelle l'air chaud est lancé dans les hauts-four-
DANS LES USINES A FER.
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il me parait impossible d'apprécier l'augmentation qui résulte des combinaisons nouvelles aux-
quelles donne lieu la combustion du bitume et des gaz carbonés, attendu que nous ne pour vous, dans l'état actuel de la science, évaluer la température de l'intérieur d'un fourneau. Le peu de mots qui précèdent, quoique ne donnant auCime idée du degré réel de l'influence de l'air chaud, me paraissent, du moins , établir qu'elle doit être assez considérable.
Résumé. Les détails dans lesquels je suis entré sur la plupart des usines qui marchent à l'air chaud, empêcheront peut-être de saisir les circonstances principales de ce procédé; je crois donc utile de les rappeler brièvement.
I. Dans toutes les usines, à l'exception d'un exemple ou cieux, il est résulté de l'emploi de l'air chaud une amélioration dans les produits, une économie dans la consommation de combustible et de castine, ainsi que dans la dépense de main-d'oeuvre et de frais généraux.
H. Ces avantages ont suivi la même progression que la température à laquelle on a chauffé l'air.
III. La production de fonte a généralement éprouvé une augmentation considérable. 'maux de la Clyde, élèverait ogr-,733 d'eau à loo° , en supposant l'air ramené à 100; et comme la quantité d'air
introduite à chaque minute dans le fourneau est de
124.779F., la chaleur qui résulte de cette masse est représente par 91.463br'. d'eau élevée à roo°. On charge actuellement dans le fourneau de la Clyde 16.400 kilogr. de charbon par 24 heures, ou 23 k.,goipar minute, quantité qui, après la défalcation des cendres, de
Tome IV, 1833.
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