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PUITS ARTÉSIENS.
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marin, n'est-à-dire, dans le lit même de la MéAu bassin de Bages.
Source de tio hectolitres.
diterranée; ce percement; fut abandonné à 90 mètres de profondeur. Plus éclairé sur les probabilités du succès des puits forés, M. Durand, député du département des Pyrénées-Orientales, se détermina à faire un essai dans son domaine du bassin de Bages. Aidé d'un ouvrier intelligent, M. Durand.9fils a luimême dirigé le sondage, et à 25-,90 , une source
d'eau pure a .jailli à om,6o au-dessus du sol, fournis-
sant 6o hectolitres d'eau par vingt-quatre heures.
Ce premier succès était déjà beaucoup dans une contrée entièrement privée d'eau, et surtout dans un village qui , tout récemment, venait de
dépenser une somme de 20.000 francs, pour avoir une fontaine à sec; néanmoins, M. Durand, pensant qu'il était possible d'obtenir un plus grand résultat, se décida à faire une seconde tentative. Un nouveau puits fut donc percé à i m, 5o de dis-
tance du premier : arrivée à la profondeur de 48-,5o,
la sonde s'enfonça tout d'un coup de im,6o; elle serait peut - être même descendue davantage si elle n'avait été arrêtée par le levier supérieur. Au même instant , derrière la sonde, jaillit tout à coup, avec une extrême impétuosité, une source d'eau parfaitement pure, excellente, et de la plus grande limpidité, fournissant, en vingtsource d, quatre heures, l'énorme quantité de 2.880 mètres u8.800 Becte cubes d'eau, ou de 28.800 hectolitres, C'est-à-dire,
48o fois plus que le premier trou de sonde. Cet admirable résultat a été obtenu par cinq ouvriers qui ont travaillé pendant vingt - trois jours, avec le secours d'une sonde. Les frais de journée se sont élevés à 263 francs en
y ajoutant le loyer de la sonde et quelques
RTÉsiEW.'
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frais deléparation, la dépensé totale dt-i Cette importante opératiOn'-ne s'élève'liaS ensomme de 400 franès."core Ce sondage a étê entrepri'§ sur le plateau tertiaire de Bae,nols des Aspres , entre lé TeCh-;'4' belle
Tet, le Canigou et la mer . Les couches &Tifgile noire, inférieures au terrain tertiaire, seéL. sentent à la surface du sol , en un grand noti'lleé'
de points de ce plateau. Ce 'dernier. terrain, composé' de sable marin et de tuf Cilkaire ferme, à 'Bagnols des ASpres, des pétoncles' dëi pinopées , des turritelles.;'etc. Les terrains traversés sont I°. La terre végétale on',65 .
2°. Couche sableuse ,d'un ancien,lit ng
,3°. Une argile jalinatre, renfermant des 2 I -,59 rognons marneux o-,65 4'. L'argile noirâtre compacte 5°. Sable siliceux.
.
.....
A la profondeur de 25,9o, on arocontré; la source qui avait jailli dans le premier puits. grise foncée;..,ou jaunâtre rnêlée'd'un grand nombre de .petites couches de rognons de marne blanche. . . 91°,75 7°. Sable siliceux très-sec im,60 8'. A rgi 1 e noire, oncttieng.§-Yksis,tant.à
la,sonde, et divisée en,petites couches. . 9°. Argile noire, dans laquellela sonde
9',75
est descendue de i,6o, et; ,source /kWlissante donnant 2.880 mètres cubes d'eau par vingt-quatre heures
Profondeur totale
48',6°
Terrains trav ersés.