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DES MONTAGNES DE CC/I5AN5.
peu, .ou pour mieux dire sans diminuer le nombre des aiguilles , afin de les rendre plus dis-
de terre de la même force que ceux qui arrivent de DOS jours. Ces belles et grandes lignes des fractures qui forment le caractère des paysages. alpins , seront toujours une des pierres d'achoppement des partisans exclusifs des ctual Causes. Ces montagnes de granite découpées en obélisque, et les rapports de position qu'elles présentent avec le manteau déchiré de gneiss qui les
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tinctes.
La plus grande de ces montagnes de granite présente vers la gauche un escarpement presque vertical qui semble correspondre à l'escarpement
opposé qu'offre la pointe/située à côté et dont il est séparé par une dépression très-profonde. Les deux esca rpemens sont à peu près de la même hauteur , et il semble qu'il serait possible de les met-
tre en contact. Ils se trouvent il est vrai inclinés en sens inverse , et à des hauteurs absolues trèsinégales ; mais lorsqu'on compare leurs formes et leurs posi dons relatives, on se défend difficilement de l'idée que tout l'ensemble de ces circonstances
tient au mouvement de dislocation qui a donné à ers niasses la position que nous leur voyons, et dans lequel les deux faces correspondantes se seraient détachées l'une de l'autre. Les rapports que présentent ces deux masses sont analogues à ceux que j'ai indiqués ci-dessus entre les deux pointes les plus élevées de la crête de l'aiguille du midi : les nombreuses faces verticales que présentent les masses granitiques de ces montagnes, doivent probablement aussi leur ori-
gine au partage de masses dont l'oeil ne re-
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trouve pas toujours aussi facilement la seconde moitié. Si des Masses pareilles ont été jadis séparées , elles ne peuvent guères l'avoir été que d'un seul coup, et il me semble que ce phénomène, indiqué en trop de points pour n'être pas réel dans un grand nombre, doit être assez embarrassant pour les personnes qui supposent que tous les cliangemens survenus dans le relief de notre planète ont été occasionés par des tremblemens
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environne, se distinguent également bien des cimes du mont Genèvre; niais on les reconnaît même à des distances étonnantes, par exemple du col Longet qui conduit de la vallée de SaintVenin , près du fort de Queyra , dans le haut de de la vallée de Barcelonette, et même de la cime
du mont Pilas en Forez. Du col Longet on reconnaît parfaitement le Grand-Pelvoux qui paraît blanc à cause du glacier qui le recouvre; à sa droite la montagne d'Oursine, où l'aiguille da midi de la Grave, qui paraît noire
parce que les esearpemens en sont nus, et à sa gauche la montagne déchiquetée de granite, semblable à une grande église gothique qu'un trem-
blement de terre aurait inclinée. De ce col, qui est situé à peu près sur le prolongement d'une ligne tirée de la Bérarde à Guilestre, j'ai dessiné un petit profil de nos montagnes qui se rapporte assez bien à celui de la fig. 2, Pl. Ire.; je me trouvais cependant déjà à 5 à 6 myriamètres (13 lieues) de la Bérarde. Les montagnes de l'Oisans se distinguent aussi très-bien de quelques-unes des collines qui for-
ment, entre Manosque et les Mées,le flanc droit de la vallée de la Durance (distance, 12 myriamètres ou 24 lieues) ; mais de ce côté on n'en voit guères que les cimes, et par suite les traits les plus sali-