Annales des Mines (1834, série 3, volume 5) [Image 54]

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THÉORIE ET -FIRATIQUEitTFIOirIi

silicique et le dégagement de l'acide carbonique ;

l'autre est mécanique et destinée à faciliter les réactions qui auront lieu entre les élémens du ciment lorsqu'on ajoutera de l'eau. L'auteur ne donne pas les caractères auxquels on peut reconnaître les calcaires propres à donner du ciment romain; il n'indique pas non plus les proportions d'argile et de pierre à chaux qui donnent les meilleurs cimens romains par leur calcination.

« Quelques constructeurs regardent comme possible de tirer parti de l'imparfaite cuisson des calcaires pour la formation du ciment romain; ils

considèrent même celui de Pouilli comme.. un

exemple de ce procédé : nous avons fait de nombreuses tentatives dans cette vue et elles nous ont convaincu qu'a un petit nombre d'exceptions près,

dont on ne peut encore se rendre maître, il n'est aucun calcaire qu'on puisse songer à convertir en ciment romain par cette méthode.)) La pierre calcaire la plus dure est toujour la meilleure',, celle qui donne le meilleur ciment ; en conséquence, la boue des routes calcaires, oùcette pierre se trouve parfaitement broyée ( et cela sans aucuns frais), convient très-bien pour être mêlée avec de rargile grasse : ce mélange donnera, par une légère calcination ( analogue à celle.,-employée pour convertir les argiles empouzzolaues), des cimens romains d'une excellente

Ainsi M. B. D., après avoir idémontré par de nombreuses expériences les,nilplications Multipliées que doit recevoir le cirrtén;t:soinain , et ses avantages sur tous les mortiers, Presquedans tous les cas, a aussi résolu le problème de leur fabrication d'une manière t'ad le et peu çoûteuse , pour

DES MORTIERS ET DES CIMENS ROMAINS.

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toutes les localités où l'on 'a de la pierre calcaire, de l'argile et du combustible. C'est d'après les résultats d'une longue pratique et d'une fabrication exécutée en grand , sous ses yeux, à Chalons-surSaône , qu'il a annoncé que l'on pouvait faire du ciment romain à moitié et même au quart du

prix auquel revient actuellement le ciment de Pouilli.

Il est à regretter que l'auteur ne soit pas entré dans les détails de fabrication , qui auraient été nécessaires pour établir les prix de REVIENT du ciment romain , dans diverses localités, et pour faciliter la création des fabriques pour un produit si utile aux arts. Mais il nous était impossible d'y suppléer.

A. G.