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EXPLOITATION DES MINES
DU CORNWALL ET DE DEVON.
Avant d'entrer en matière, nous sentons le besoin de témoigner notre reconnaissance à M. John
d'étain en filons; car ce minerai s est trouvé quel_.
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Taylor, qui à bien voulu nous introduire clans les beaux établissemens qu'il administre avec un succès si remarquable, à MM. 'Carne et Boase Penzance , et Robert Fox de Falmouth , qui nous Ont aidé de leurs conseils, de leurscommunications obligeantes , auxquelles un accueil aimable et cordial donnait un nouveau prix ; enfin, à MM. les capitaines et agens des mines que nous avons visitées. La complaisance de ces derniers pour nous -été sans limites ,.ainsi que la libéra-
lité avec laquelle ils nous ont fourni les documens qui nous étaient nécessaires. Nous ne pouvons assez dire à quel point flous leur sommes redevables. J
r. PREMIÈRE PARTIE.
1. La découverte et l'exploitation des minerais exploitations d'étain dans le Cornwall remonte à une époque ,de ,cuivre et «étain, excessivement reculée, tandis que celle des minerais de cuivre est assez récente. ( Mémoires ..de
A neienneté des
M. J. Carne et John Hawkins insérés dans les Transactions de la société géologique de Cornwall, vol. HL Voyez aussi l'extrait de l'ouvrage de Pryce , Mineralogia Cornubiensis , Journal
des Mines , tome J.) Les minerais d'étain d'alluvion furent sans doute découverts les premiers : les affleuremens des filons , remarquables par une grande quantité de fer oxidé brun, mêlé de quartz, auquel les mineurs du Cornwall donnent le nom de «gossan » , furent vraisemblablement ensuite l'objet de recherches qui firent reconnaître l'existence de l'oxide
III
quefois tout-à-fait à la surface ll paraît que, dans plusieurs localités, le gossan a été bocarclé pour en retirer foxide d'étain qui y était disséminé. Aujourd'hui cette matière est généralement trop pauvre pour que cette opération puisse être pratiquée avec avantage. On a repris, il y a deux ans, la mine d'étain de Charlestown , sur un filon
qui avait été autrefois exploité sur les affleuremens jusqu'à une profondeur .d'environ trente fa thoms : on voit encore les anciennes excavations qui sont très-considérables, et dont une des parois est le mélange de fer oxidé brun et de quartz,
appelé gossan, de sorte que la partie du filon riche en étain, devait lui être contiguë. Le gossan arrive jusqu'au niveau des anciens travaux. Là l'oxide de fer est plus rare qu'a la surface et disséminé en veinules dans le filon. Un
peu plus bas il disparaît tout-à-fait , et les travaux neefs ont prouvé qu'il était remplacé par de l'oxide d'étain non mélangé de pyrites, qui après avoir été lavé sans grillage préalable, peut être rendu comme le minerai d'alluvion. graintin. Cette exploitation d'étain , située tout près de Saint-Austle , promet de devenir une des plus importantes de la contrée. ( Nous devons ces renseignemens à M. le capitaine Barrait. ) 2. Les minerais de cuivre, au contraire, n'ont été trouvés, près de la surface dans les affleuremens des filons, que dans très-peu de cas et toujours en quantité peu considérable : c'est sans doute l'exploitation des filons , comme mines d'é-
tain, qui a conduit dans le principe à la découverte des minerais dg cuivre qui se trouvent fréquemment dans le même filon à une plus grande