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EXPLOITATION DES MINES
DU CORNWALL ET DU DEVON.
nettoyer emploie un certain nombre de femmes
bureaux pour servir à un nouvel essai en cas de contestation. On fait alors, d'aprèsfessai, un premier calcul de la valeur de chaque parcelle. A cet effet, il suffit de déduire de la valeur du cuivre
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et d'en fans.
Un compte est ouvert dans les bureaux à chaque preneur ou chef de compagnie. Il est débité de la valeur des outils que lui délivre le forgeur , des frais d'entretien de ces outils pendant
la durée de son marché, des chandelles, de la
poudre et autres articles usés par lui et ses associés, des frais d'extraction des déblais au jour quand il travaille en tutwork , des frais d'extraction et des salaires de ceux employés à nettoyer
les minerais quand il est tributor, d'avances en argent qui lui sont faites, s'il en a besoin. Le même compte est crédité, pour l'homme qui tra-
vaille en tutwork, tutworkmen, du montant de
l'ouvrage fait et mesuré, et de la valeur des outils et autres articles rendus par lui. La balance est soldée au preneur le jour du payement, qui est généralement une quinzaine après la fin des contrats.
Quant aux tributors , le crédit de leur
compte ne peut être fermé que lorsque leurs minerais sont vendus et livrés aux compagnies qui les achètent de la mine pour les fondre ( smelting companies). Dans les mines de cuivre, la parcelle de mi-
nerai de chaque tributor est pesée, dès qu'elle est prête, par un des capitaines et portée au tas général appelé la part publique (public parcel). Mais auparavant on prend trois échantillons de minerai renfermés dans des sacs de toile bien cachetés. Un d'eux est remis à l'essayeur de la mine pour déterminer sa teneur en cuivre; l'ouvrier en prend un second pour .le faire essayer s'il le désire : un troisième reste déposé clans les
métallique qu'elle contient, et qui est connue par l'essai, les frais de fonte et de transport aux fonderies, qui sont évalués à 12" 15sh1. par tonne de minerai.
Supposons, par exemple, que l'essai ait indic[ué dans le minerai une teneur en cuivre de 9 p. ioo, et que le prix courant actuel du cuivre métallique sur le marché soit de ion' la tonne, on dira : le cuivre contenu dans une tonne de I Io ou 91iv de minerai vaut ,iiv. Les frais à déduire sont de Reste pourla valeur nette d'une tonne
18sh1 5shi.
7 liv. 3 shi. de minerai En multipliant les prix ainsi obtenus par le nombre de tonnes contenues dans chaque parcelle, on aura les prix ,fictifs de chaque parcelle dont la somme sera le prix fictif du tas général.
Mais lorsque celui-ci est vendu à une compa[:,,nie,
il arrive ordinairement que le prix réel de la vente diffère du prix fictif, et, dans ce cas, la différence en plus ou en moins est répartie entre toutes les parcelles qui composent le tas général
proportionnellement au montant de chacune
d'elles. Cette part de différence est alors portée au crédit ou au débit des divers tributors dont le compte est balancé et soldé. Il est presque inutile de faire remarquer les avantages nombreux qui découlent évidem-
ment du système adopté dans les mines du Cornwall et du Devon , système que M. John Taylor a maintenant introduit dans les mines de-