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DANS LES PROVINCES AUTRICHIENNES.
instrumens on prend de l'acier un peu ferreux. La production du fer doux est de 16o à i80.000 quintaux, et celle de l'acier de 7o.00o quintaux
composées de plusieurs caisses cubiques , dans lesquelles. se meut un piston à clapets en bois, n'agissant que pendant son mouvement ascensionnel; dans quelques usines modernes il y a cependant des machines à cylindres en fonte. La plupart des flussofen tirent le minerai de fliittenberg ; c'est un fer spathique partiellement décomposé, et très-riche en mica ; il se trouve dans un schiste micacé, avec couches subordonnées de calcaire primitif : il est souvent accompagné de baryte sulfatée, que l'on exploite à part pour falsifier la céruse, fabriquée en grande quantité en Carinthie. La fonte est coulée en jloss ou levée en blettes, selon la méthode d"affinage employée dans les
La Carniole produit du mercure à idria. méthode de distillation n'a subi aucun changement bien saillant ; mais on a beaucoup perfectionné le mode de préparation mécanique. Au lieu d'avoir, sur le minerai bocardé , comme jusqu'en 26, une perte de 55 pour cent de mercure, on l'a maintenant réduite à 35 pour cent. Cette diminution doit être attribuée principalement à la substitution des bocards à grilles aux
ment. La plupart de ces fourneaux sont alimentés par des machines soufflantes- en bois,
forges.
Acier.
Fer.
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i48 une teneur de 5o pour cent. La Carniole n'a que quatre flussofen : les stiikofen ont disparu entièreDE L'INDUSTRIE MINÉRALE',
L'acier est obtenu par /a méthode brescienne perfectionnée, et le fer daux par la méthode bergamasque , ou bien par la méthode styrienne a, une seule fusion appliquée aux blettes grillées sur des aires. Le traitement du fer a fait de grands progrès
dans cette province depuis plusieurs années : a construit plusieurs usines avec des cylindres étivenus et des laminoirs; et il est probable que cette branche d'industrie va s'étendre encore, du moins à en juger d'après les essais faits par M. Rosthorn au Lavanthal , sur le puddlage, au moyen du bois et du lignite. La fabrication des faux est très-active en Carinthie, surtout à Wolfsberer,, au Lavanthal , et à Neumârkt : pour ce-
dans les deux provinces réunies : le prix du quintal de fer est de 20 francs.
J
Carniole.
Mercure.
bocards à fentes, à celle des tables à secousses aux tables dormantes; et à une construction plus rai-
sonnée des labyrinthes. On obtient par distillation 5 à 6.000 quintaux de mercure ; ioo quintaux sont tirés d'un schiste qui renferme le mercure à l'état natif : on prépare en outre
1.000 quin-
taux de cinabre artificiel. Un quintal de mercure se vend 200 à 3oo fr.; le quintal de cinabre 220 à 240 fr.
La Styrie est la province d'Autriche qui livre
Styrie
la plus grande quantité de fer doux et d'acier, tous les deux d'une qualité supérieure. Le fer est mou, mais très-nerveux; l'acier est moins dur, mais aussi Fonte , fer, moins cassant que celui de Carinthie. En Styrie se aeier. trouvent 37 hauts-fourneaux, dont trois seulement, ceux de la fonderie de Ma riazell , travaillent à poitrine ouverte. Les autres sont des flussofen dont la hauteur varie de 19 à 36 pieds. A Neuberg
et à Mariazell seulement on produit de la fonte. grise de moulage ailleurs, c'est de la fonte blanche destinée à l'affinage.Mariazel l, usi neimpéria le,