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MINECIAIS DE FER, 318 de transition, et ce n'est que dans le voyage que je fis en 183o dans le midi de la France, avec M. Elie de Beaumont, que nous reconnûmes qu'il appartient au terrain de craie. Ce calcaire est en 'effet associé à des marnes noires renfermant des
fossiles de cette formation, et il présente luimême quelques indices d'hyppurites et de dicerates. Les fossiles disséminés dans le calcaire saccharoïde sont à l'état lamelleux; ils se dessinent
presque toujours en noir sur la pâte du calcaire qui est d'un gris bleuâtre, analogue à la couleur du marbre bleu turquin.11 faut avoir vu un grand nombre de ces fossiles pour pouvoir les reconnaître ; ils paraissent avoir été comprimés dans tous les sens, et de plus, ils sont tellement adhérens au calcaire, qu'il est difficile d'en détacher des fragme.ns caractérisés. Au pont de la Fou, les couches sont redressées très-brusquement, circonstance en rapport avec la présence du granite qui se trouve à très peu de profondeur au dessous de la surface du sol, et se montre au jour de tous côtés. Les minerais de fer dont je veux parler sont précisément au contact même du calcaire, et d'une pointe de granite qui sort au milieu du terrain secondaire. Depuis le pont de la Fou jusqu'à l'endroit où l'on voit les minerais de fer, le calcaire présente les caractères généraux que je viens d'indiquer; cependant, on peut dire qu'il est de plus en plus cristallin à mesure que l'on approche des masses granitiques. Au pont de la Fou , le calcaire est encore esquilleux ; à trois cents mètres du granite, il est tout-à-fait saccharoïde et ne contient plus de traces de fossiles.
DES FaÉrdEs.
Les couches plongent vers le N. 25 E. sous un Contact et angle de 75°, de manière à s'appuyer sur le gra- du calcaire eram te. nite qui forme les collines de Saint-Martin. On marche surie calcaire saccharoïde gris clair, jusqu'à 100 mètres environ de la masse principale et seulement à 27 mètres d'une rade mification granite' de granite dont je vais bientôt parler. On trouve alors 1.°. Un calcaire rougeâtre saccharoïde ferrug'fDeux, formant des couches réglées, dont la puissance est de 15 mètres environ. La ligne qui sépare ce calcaire du calcaire saccharoïde gris clair qui le recouvre est très-tranchée; il n'en est pas de même de la partie en contact avec la roche sur laquelle il est superposé. 2°. Cette roche est une dolomie assez solide, quoique composée de la réunion de. petits rhomboëdres distincts. Elle n'est pas stratifiée et forme une niasse cariée clans tous les sens, qui peut avoir 12 mètres de puissance; cette dolomie se décom-
pose irrégulièrement, et sa surface est fortement colorée, tandis que, dans, les :cassures fraîches cette roche est d'un jaune terne assez clair. Elle contient des veines de fer spathique qui courent dans tous les sens , et quelques taches de fer spéculaire. Le fer spathique se distingue au premier abord avec difficulté de la dolomie, mais on remar-
que bientôt qu'il est plutôt en lames qu'en cristaux. La couleur foncée des surfaces extérieures des niasses de dolomie est due à l'altération du fer spa thi (lu
3.. La dolomie recouvre immédiatement une roche feldspathique très quartzeuse qui forme une espèce de filon couche de 22 mètres de puissance;
il est difficile de donner une description exacte