Annales des Mines (1834, série 3, volume 5) [Image 174]

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EXPLOITATION DES MINES

chaque niveau, des galeries à travers bancs, à par-

tir desquelles commencent les grandes galeries horizon tales (leuels).

Celles-ci sont réunies entre elles , par des puits ou galeries inclinés suivant le gîte, entre lesquels

on laisse une distance de 18 fathoms, de telle sorte que le gîte se trouve divisé en massifs reci ta ngulaires qui ont I o fathoms sur 18. Il est presque inutile d'ajouter, que cette distance de 18 fa-

thoms entre les puits de recoupement, n'est pas aussi régulièrement observée que la distance entre

les galeries de niveau ; qu'ainsi, dans les parties stériles du filon, on se dispense de les exécuter, ou qu'on augmente leur distance. Les massifs rectangulaires sont ensuite exploités

de bas en haut suivant la méthode des gradins renversés. Dans une mine en prospérité et bien conduite , il y a toujours un certain nombre de massifs préparés d'avance, indépendamment de

ceux qui sont l'objet de l'exploitation actuelle, et on en prépare en même temps de nouveaux, soit en prolongeant celles des galeries de niveau commencées. qui n'ont pas encore atteint les limites du terrain concédé par le lord , soit en fonçant le puitsle plus profond, et, entreprenant de nouvelles galeries , aussitôt quo l'approfondissement est suffisant pour cela. On exécute, en même temps, à chaque niveau que l'on atteint, des galeries à travers bancs, pour atteindre et recouper les filons parallèles ou latéraux (sicle Iodes). Puits 3o. Les puits d'épuisement et d'extraction sont d'épuisement d'extraction.commencés dans le toit du filon , et viennent renet sçontrer celui-ci à une profondeur qui dépend de son inclinaison et de la distance du puits etP;

DU CORNWALL ET DU DEVON.

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affleuremens. En général, on éloigne assez l'orifice du puits des affleuremens, pour n'atteindre le gîte qu'à une profondeur plus grande que celle où le filon est déjà reconnu riche et productif; ainsi , aux consolidated mines, tous les puits d'épuisement et d'extraction sont verticaux; le puits le plus profond, sur lequel est placée une machine d'épuisement neuve de 8o pouces de diamètre au piston , a actuellement une profbndeur de 2 oo fathoms au-dessous du niveau de la galerie d'écoulement, et ne doit atteindre le filon qu'a la profondeur d'envi ron 2.6o

thoms a u-dessous de ce niveau.

Cependant, lorsque l'inclinaison du filon est un

peu considérable, que la roche du toit est extrêmement dure, et que la matière du filon luimême est très-solide , les puits sont souvent placés au toit, de manière à atteindre le gîte à uni niveau supérieur au fond des travaux, et se continuent ensuite, à partir du point de rencontre, en suivant l'inclinaison de la. veine. Les pompes sont,

alors inclinées dans une portion du puits, et les cuveaux qui servent à l'extraction glissent sur le mur. C'est ainsi qu'à fluel-Vor les puits d'épuisement ne sont verticaux que jusqu'à la rencontre de la veille, à une profondeur de i 4o ou 16o fathoms au-dessous de la surface, et se prolongent ensuite suivant l'inclinaison du gîte, qui forme un angle de 15 à 200 avec la verticale. Le creusement des puits , l'exécution des galeries de niveau et des galeries inclinées qui réunis-

sent les levels , forment la plus grande partie de ce genre d'ouvrages, qui est appelé tutwork , et qui s'exécute à raison de tant par fathom courant. La seule particularité que j'aie remarqué clans l'exécution de ce travaux, c'est que les

Travail dans le roc dur.