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EXPLOITATION DES MINES
Dans le filon très tendre de Pembroke, on a exécuté des galeries horizontales ( levels ), dont la distance verticale est de Io fathoms suivant la méthode générale. Ces galeries sont boisées avec des cadres de bois, derrière lesquels on est obligé de placer presque partout des madriers jointifs; quelquefois le cadre de boisage ordinaire de
trois pièces ( deux jambes et le chapeau. ) est remplacé par un cadre formé seulemedt de deux pièces inclinées, qui s'arc-boutent: l'une l'autre à leur sommet. L'entretien de ce boisage- est fort dispendieux. Les puits inclinés qui joignent entre elles les galeries horizontales sont très étroits, simplement sullisans pour l'ai rage et le passage des ouvriers, et boisés le plus souvent avec des madriers
épais et jointifs qui sont soutenus par la pression du terrain. La fig. 2, P1. U, sect. ire, représente la coupe dece boisage. a, a, b, b, sontquatre madriers de 2 pouces à 2 pouces d'épaisseur ; on les place comme ils ejrn représentés dans la figure; cloués le long dei quatre tasseaux x, , x", arêtes verticales contre les deux madriers a, a, empêchent les madriers b, b de céder à la pression du terrain. Les ouvriers sont très-habiles à exécuter ce genre de boisage, soit en montant, soit en descendant.
DU CORNWALL ET DU :DEVON.
355 32. L'abattage des massi fs dans le roc dur, suivant Exploitation
la méthode des gradins renversés, se fait absolu.ment comme en Allemagne et en France. Les déMais stériles, amoncelés sur des planchers, servent à remblayer les excavations; mais il arrive très souvent que la masse entière des filons contient du minerai disséminé; et il résulte alors, de l'enlèvement des massifs, des vides très considérables qui se soutiennent sans remblais, et au moyen d'un petit nombre d'étais en bois, grâce à la solidité des parois. Dans le filon de Pembroke, la masse est quelquefois tout- à- fait semblable à du sable qui se désagrège par le plus léger effort, de telle sorte que la matière extraite de la mine, et amenée au jour, est immédiatement lavée ou débourbée dans une table longue et étroite, appelée ty-e, sans avoir besoin d'être préalablement broyée entre des cylindres ou bocardée. Ici les massifs ne sont pas enlevés entièrement comme dans le roc dur : les mineurs suivent les veines de minerai dans la matière sableuse , et les enlèvent en hoisant.ordinairement avec des madriers jointifs, de la même manière qu'ils creusent les puits inclinés dans le filon, entre deux galeries horizontales (levels). Ils exploitent ainsi en remontant. La grande inclinaison du filon facilite beaucoup leur travail.
ayant 42 pieds de haut, 3 pieds d'épaisseur de murs et
5o pieds de diamètre intérieur, sur laquelle il avait placé \
d'avance la machine à vapeur destinée à extraire l'eau et les sables pendant l'opération du creusement. Les parois de la. tour étaient liées entr'elles par des couronnes interposées horizontalement dans la maçonnerie, et par de forts bou-
lons verticaux. Elle fut d'abord construite sur une couronne portée sur les têtes de pieux qu'on enfonça successivement , quand on voulut faire descendre la tour.
Le montant du tribut payé à la compagnie
d'ouvriers qui exploite un massif est très variable, ainsi que nous avons déjà eu occasion de l'observer. Les tributors ayant presque toujours- à leur charge la préparation mécanique de leurs mine-
rais, il en résulte que les minerais extraits sont divisés à la surface, en plusieurs tas qu'on prépare
des massifs.