Annales des Mines (1834, série 3, volume 5) [Image 184]

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EXPLOITATION DES MINES

placées dans des`.puits différens, et liées entre elles par des balanciers et une ligne de tirans, se font quelquefois mutuellement équilibre. Quand au contraire ce poids est trop faible, on l'augmente

en plaçant, sur les patins de la maîtresse tige, de gros tuyaux remplis de fonte qu'on lie à celle-ci avec des frettes, ou bien on substitue à quelques pompes foulantes des pompes élevatoires à pis-. ton creux, ou enfin on ajuste quelques-uns des plungers , de manière qu'ils foulent l'eau, quand la maîtresse tige monte, de la manière indiquée par M. Taylor dans son mémoire (p. 22 I et 222 de la traduction française ). Au reste, ces dispositions Sont rarement nécessaires , le poids de la ma î tresse tige, dans les puits profonds, étant géné-

ralement plus considérable que cela n'est nécessaire, et devant au contraire être-diminué par des contre-poids. Quand le moteur est une machine à vapeur,. elle est placée tout près de l'orifice du puits, et

son piston transmet ordinairement le mouvement à la maîtresse tige,au moyen d'un balancier en fonte placé au-dessus du cylindre.La machine étant à simple effet, la pression de la vapeur sur le piston produit l'ascension de la maîtresse tige qui descend ensuite lentement par suite de l'excès du poids qu'elle conserve sur les colonnes d'eau

DU COIDNWALL M'IDE DEVON.

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Z011taUX, 'placés .à4a surface du sol, et dont cha-

cune est liée, par une croix ou balancier, à une maîtresse tige. Les deux manivelles sont disposées en sens inverse l'une de l'autre, de manière que l'une des tiges descende pendant que l'autre mon te , et vice veesci.

36. Nous rattacherons les détails de con- Machines à struction des machines à vapeur et des pom- vapeur. pes., à,quelques exemples particuliers que nous avons vus avec soin.

On a établi depuis peu de temps, sur un puits des consolidated mines, une machine d'épuisement dont le cylindre a 8o polices de diamètre intérieur (2m.o32). Elle sort des ateliers de Copper-House-Foundry,, à Hayle, et est une des mieux construites du pays. Je dois à l'obligeance de M. Hocking, ingénieur des consolidated mines, le dessin complet de cette machine. Elle a 3 chaudières qui ne fournissent de la vapeur toutes à la fois , que dans le cas où la machine doit marcher avec toute la puissance qu'elle comporte. Chacune de ces chaudières est un cylindre en tôle de fer, (fig. 5 ), avec un tube intérieur également en tôle, dans lequel est placée la grille. La longueur commune de

la chaudière et du tube est de 36 pieds. Le diamètre de la chaudière est extérieurement de

foulées par les Amers. Pendant ce temps, le

7 pieds. L'épaisseur de la tôle est de -,27, de pouce.

piston de la machine est également pressé par la vapeur sur les deux faces, le dessus et le dessous du cylindre étant en communication entre eux.

chaudière est de 8 pouces. Le tube a 4. pieds de

La distance du bas du tube , au lias de la

Quand le moteur est une roue hydraulique,

diamètre. ta grille placée à la partie antérieure s'étend sur une longueur de 4. pieds; à la partie

deux manivelles placées aux extrémités de f arbre , au delà des paliers, impriment un mouvement alternatif à deux lignes de tirans hori-

.sert de cendrier, et s'élève au-dessus clu niveau de

postérieure de la -grille, un mur en briques Ferme

toute la partie du tube inférieur à la grille qui