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439 de soude sec et pur; p. de carbonate EXTRAITS.
438 Fabrication de la SOUDE ARTIFICIELLE ,.cit 11-0,
dans le Voleta/id; par M. Praliner. ( Ann. de Sweigger seidel, t. 7.) On commence par transformer le sulfate de soude calciné en sulfure de sodium en. le faisant chauffer au rouge avec du charbon pulvérisé. On fait dissoudre le sulfure et on ajoute de roxide de cuivre à la liqueur chaude. On filtre et on fait évaporer le liquide jusqu'à ce que sa pesanteur spécifique soit de 1,41 à 1,48. En l'abandonnant ensuite à lui-même pendant 24 à 48 heures, le sulfate de soude non décomposé cristallise. On évapore ensuite la dissolution surnageante jusqu'à siccité. Ce procédé donne, pour Io° de sulfate de soude, environ 65 de soude caustique brute.
Si l'on veut transformer cette soude en carbonate, on la chauffe Feu à peu jusqu'au rouge faiMe avec du charbon.
soufre et
puis on chauffe graduellement jusqu'à ce qu'il ne se dégage plus de vapeurs; on laisse refroidir la cornue, on la casse, et on trouve dans son intérieur une masse spongieuse d'un assez beau vert; mais en attirant l'humidité de l'air elle passe graduellement au bleu. On lessive cette masse, l'excès de sulfite se dissout, et il reste une poudre d'un assez beau bleu ;.on la lave par décantation, on la fait sécher, puis on la calcine de nouveau au rouge cerise pour se débarrasser de l'excès de sou fre.
La matière bleue , ainsi préparée, est d'une couleur fort agréable qui, à la vérité, manque d'intensité , et qui n'a pas ce reflet bleu azuré de l'outremer de M. Guimet; mais cette différence même peut la rendre précieuse aux peintres dans certains cas.
Le cuivre métallique peut, tout aussi bien que ses oxides, s'emparer du soufre du sulfure de sodium; mais en grand, le protoxide est préférable. Pour se procurer cet oxide, on chauffe au rouge
du cuivre métallique et on le plonge dans de l'eau contenant en dissolution 0,02 nitrate de soude du Chili. Le sulfure de cuivre qui provient de cette filhrica Lion
,
mêlé avec un sixième de soufre en
poudre, se transforme aisément en sulfate par le grillage. Préparation de l'OUTREMER artificiel; par
M. Robiquet. ( Acad. des Sc., ter. sept. 1832.)
On introduit dans une cornue de grès lutée d'argile un mélange de I p. de kaolin, i ; p. de
Composition des SELS D'AMMONIAQUE isomor-
phes avec les sels de potasse anhydre; par M. Mitscherlich. (Ann. de Pog,., t. 28.) -
J'avais d'abord cru qu'il y avait 2 at. d'eau
dans les sels ammoniacaux ; mais de nouvelles ex-
périences m'ont fait voir qu'ils n'en renferment qu'un pour 2 at. d'ammoniaque. On peut donc les considérer comme des sels anhydres, ayant pour base l'oxide d'ammonium N H'. Sur le SULFOVINATE D'AMMONIAQUE; par M. Ri-
chard Marchand. (Ann. de Pog. , t. 28.) On obtient ce sel directement en décomposant le sulfovinate de baryte ou de plomb par le