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EXTRAITS.
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les lave avec de l'eau aiguisée d'acide sulfureux, on les dessèche, etc. Il y a deux moyens de rendre le rutile soluble dans les acides :
r°. On le fond au creuset d'argent avec deux parties de potasse ou de soude caustiques, ou au creuset de platine avec deux parties de carbonate alcalin, on délaie la matière dans une grande quantité d'eau froide; on laisse reposer et on lave par décantation ; de cette manière, on se débarrasse d'une grande quantité d'alcali, et l'on consomme moins d'acide pour opérer la dissolution : mais il est très essentiel d'opérer le lavage. à froid,
parce que si l'on chauffait, la matière lavée ne serait plus qu'incomplétement soluble dans les
acides et produirait des liqueurs qu'il serait
impossible d'obtenir limpides et de filtrer. On fait digérer le résidu du lavage avec de l'acide muriatique de force moyenne à froid, l'on étend d'eau et ordinairement tout se dissout. Mais ce procédé
a l'inconvénient d'introduire en combinaison
clans l'oxide une certaine qualité d'alcali, qu'il est presque impossible d'en 'séparer com piétement ensuite. Le moyen suivant est préférable sous ce rapport. . 2°. On mêle le rutile pulvérisé et tamisé avec son poids de chlorure de barium ,.et l'on chauffe le mélange dans un creuset brasqué à la température d'un essai de fer. On obtient un culot noir bien aggloméré, niais qui se délaie promptement dans l'eau et s'y réduit en une boue noire :on lave
complétement cette boue, et l'on met à part les liqueurs qui contiennent du chlorure de barium parfaitement pur : la boue insoluble est un mélange d'oxide noir de titane, de titanate
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de baryte et de fer métallique on: la fait chauffer dans une fiole avec de l'acide sulfurique concentré employé en excès, et jusqu'à ce qu'elle soit complétement décolorée, et on laisse
ensuite reposer et refroidir. Le sel de titane se prend en masse au fond du vase; on décante le liquide qui surnage et qui ne contient que très
peu de titane pour s'en servir dans une autre opération; on traite après cela le résidu par l'eau dans laquelle il se dissout très facilement, et il ne reste
en définitive que du sulfate de baryte, prove-
nant de la décomposition du tita nate de baryte qui
se produit dans l'opération de la voie sèche. La
production de ce titanate est due à ce qu'il se forme
une certaine quantité de chlorure de fer qui se
volatilise à la faveur du chlorure de barium. Quant aux hyacinthes, pour les rendre attaqua-
bles par les acides, on les fond au creuset d'argent avec trois parties de soude caustique, ou au. creuset de platine avec trois parties de carbonate de soude, en ayant soin d'éviter la potasse qui forme, avec la zircône, des sels doubles très diffi-
ciles à décomposer : on lave à grande eau pour dissoudre l'excès d'alcali et la plus grande partie de la silice ; on traite le résidu par l'acide inuriatique , etc.
On obtient aisément le sulfure de titane en paillettes d'un beau jaune de laiton, en fondant dans un creuset brasqué , à une forte chaleur blanche, uu mélange d'une partie d'oxide de titane, une partie de carbonate de soude, et une partie de soufre. On peut, pour faciliter la réduction, ajouter au mélange un cinquième de partie de charbon en poudre. On concasse grossièrement la matière fondue, on la lave d'abord:
