Annales des Mines (1834, série 3, volume 5) [Image 236]

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EXTRAITS.

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ticulière -de l'organe olfactif pour le distinguer. qui Je partage tout-à-fait l'opinion de Berzélius' croit trouver une odeur d'ail pense que si l'on

dans l'antimoine qui passe pour être exempt

d'arsenic, ceci prouve seulement que jusqu'à pré-

sent il a été très difficile de préparer de l'antimoine entièrement privé-d'arsenic. Pour essayer si l'antimoniate de potasse, obtenu par ce procédé, contenait encore de l'arsenic, je l'ai fait fondre de nouveau avec du carbo-

mite de potasse; niais je n'ai pu découvrir la

moindre trace de ce dernier métal dans l'eau qui avait servi à laver la masse. Enfin, l'état de l'hydrogène, dégagé de l'eau par l'alliage de potassium et d'antimoine, prouve l'absence complète de l'arsenic. Ce gaz était toutà-fait inodore, et les réactifs n'y faisaient pas reconnaître la moindre trace d'hydrogène arseniqué. La lessive alcaline, au contraire, contenait une grande quantité d'arsenic à l'état d'arséniate de potasse. Lorsqu'après l'avoir préalablement saturée par un excès d'acide hydrochlorique, l'on y eut fait passer un courant d'hydrogène sulfuré, l'antimoine se précipita d'abord à l'état de soufre doré, la liqueur surnageante contenant de l'hydrogène sulfuré fut filtrée, et elle laissa déposer, à l'aide de la chaleur, une grande quantité de sulfure d'arsenic. Je dois dire encore en terminant que; dans ce procédé de purification de l'antimoine, l'addition du carbonate de potasse est absolument nécessaire, et que la combustion avec le nitre seul ne donnerait pas un antimoniate de potasse exempt d'arsenic, de même que par la fusion du fer arsé-

nical , ou du nickel arsénical avec le nitre seul

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n'obtiendrait pas non plus un oxide de fer ou de nickel sans arsenic. Si dans ce dernier cas on a un

arséniate basique, on obtiendrait également, avec l'antimoine, un arséniate basique d'antimoine insoluble dans l'eau , qui resterait mêlé à l'antimoniate de potasse; mais, par la présence de l'alcali libre, ces arséniates sont décomposés

au moment même de leur formation (i).

Sur la précipitation de l'ANTIMOINE , de ses

dissolutions par l'hydrogène sullicré; pat' M. H. Rose. (Ann. de Pog., t. 28, p. 481.) L'antimoine précipité , de la dissolution de son chlorure dans l'eau chargée d'acide tartrique, par l'hydrogène sulfuré employé en excès, est à l'état de sulfure pur il ne retient pas sensiblement de chlore; mais lorsqu'on fait arriver dans la liqueur une quantité d'hydrogène sulfuré insuffisante pour

précipiter la totalité du métal , le précipité est, ainsi que fa observé M. L. Gmelin , un chloro-sul-

hire. Desséché sur le bain de sable, ce composé devient noir et exhale des vapeurs de 'chlorure d'antimoine. Sur le SESQUI OXIDE D'ÉTAIN; par M. Berzélius

(Ann. de Pog. , t. 28, p. 443.) Fuelis:a le premier obtenu le sesqui-oxide d'é(!) Le procédé de M. Robiquet, qui réussit très bien pour priiTét l'antimoine d'arsenic, consiste à le chauffer, à plusieurs

reprises, avec de petites quantités de nitre. (Note du rédacteuP.)