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EXTRAITS.
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Sur le VERMILLON; par M. Weiirlc. ( Ann.
de Pog., t. 27.) On obtient du vermillon tout-à-fait semblable à celui de la Chine par le procédé suivant. On soumet à la sublimation du vermillon ordinaire en poudre très fine avec le centième de son poids de sulfure d'antimoine; puis on fait digérer le sublimé, d'abord avec du sulfure de potassium, ensuite avec de l'acide hydrochlorique; et enfin avec pour 100 de gélatine en dissolution dans l'eau. On lave et on sèche: il ne faut qu'une très faible pro-
portion de sulfure d'antimoine pour donner au vermillon une belle couleur cramoisie.
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alcalin, il se déposerait des cristaux d'iodure double.
Quand on fait évaporer lentement une dissolution de chlorure de mercure dans l'alcool , ce chlorure cristallise en prismes droits rhomboïdaux. Mais, par sublimation , ce même chlorure prend la forme d'un octaèdre rectangulaire. Quoique ce S deux formes puissent se déduire l'une
de l'autre, il y a lieu de croire qu'elles sont réellement différentes : elles n'ont d'ailleurs aucun rapport avec l'iodure de mercure. Lorsqu'on fait fondre du chromate de potasse, et qu'on le laisse refroidir, il donne d'abord de grands cristaux ; puis, par un abaissement plus con-
sidérable de la température, la masse se fendille
Sur les changernezzs de couleur qu'éprouve
et elle fini t par se réduire en poudre; cette désagré-
[IODURE DE MERCURE par la chaleur; par M.Mitscherlich. ( Ann. de Pog., t. 8 . )
gation provient, sans aucun doute, de ce qu'en se refroidissant, les cristaux se contractent inégalement dans différentes directions. Ces cristaux ont d'ailleurs la même forme que ceux qui se produisent par la voie humide.
Quand on fait fondre ou qu'on sublime de l'iodure de mercure, on obtient des lames cristallines jaunes; mais par le refroidissement, surtout si on l'agite, la matière devient tout à coup d'un beau rouge, et en chauffant les cristaux rouges sans les fondre on peut de nouveau les faire passer au jaune. Ces changemens dépendent évidemment de l'arrangement des molécules. J'ai trouvé en effet que les cristaux jaunes sublimés ont pour tanforme un prisme rhomboïdal de 900 et dis que la forme principale des cristaux rouges est
un octaèdre carré. On obtient aisément ces cristaux par voie humide, en laissant refroidir une
dissolution d'iodure de potassium qui ne soit pas trop concentrée et saturée d'iodure de mercure. Si la dissolution était très chargée d'iodure
,lnalyse des alliages de BISMUTH et de PLOMB; par M. Stromeyer. (Journ. de Chimie d'Erd mann , 1833, 13. 274.)
On dissout l'alliage dans l'acide nitrique, et on précipite le bismuth par la potasse caustique en excès, qui redissout l'oxide de plomb. On sursature la liqueur alcaline d'acide acétique, et on précipite le plomb par l'oxalate de potasse. Pour
- que foxide de bismuth soit pur, il. faut que la
dissolution ne renferme pas d'acide Muriatique , 'parce -que là potasse én précipiterait un sous-