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EMPLOI DE t'AIR CHAUD
la dose de castine partout où l'on souffle au vent chaud. Peut-être est-ce pour ménager davantage
les parois de l'ouvrage et du creuset. Peut-être aussi la température étant plus élevée, un excès de castine est-il moins indispensable pour désulfu-
rer la fonte Les tuyères s'obscurcissent en moins d'une heure. Aussi on les débarrasse très souvent. Cela tient, je pense , à l'impureté du coke. C'est ce qui a empêché de luter les buses aux tuyères : il fallait rouvrir celles-ci trop souvent. Il y a trois tuyères à chaque fourneau : elles sont en tôle de 7-m., fabriquée à la houille. On les confectionne dans l'usine même. Elles ont om,5o de longueur, et om,075 d'ouverture. L'intervalle occupé par l'eau est de orn,o7o à om,o8o : à cause de
l'énorme chaleur qu'elles éprouvent, il faudrait une pression d'eau d'un mètre au moins pour opérer
une circulation suffisante. Comme elle n'est que de om,30 environ, il se forme souvent au museau de la tuyère un bourrelet de vapeur immobile qui empêche l'action de l'eau , et la tuyère brûle aus-
sitôt; elle dure quelquefois un mois ou six semaines; mais aussi elles sont d'autres fois détruites en quelques heures. Da reste, on peut les raccommoder jusqu'à ce qu'elles soient réduites à peu près à la moitié de leur longueur. Neuves, elles coûtent
à peu près 6o°. On pourrait, je pense, les refroidir plus efficacement en prolongeant, jusqu'à quelques centimètres du museau de la tuyère, le tuyau
qui amène l'eau froide; celle-ci se renouvellerait forcément contre cette paroi qui est la plus exposée au feu. On va en essayer en fonte et en cuivre laminé. Les premières auront le défaut de ne pour être réparées; les secondes n'offriront peut-être
A L'USINE DE LA VOULTE.
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pas un appui assez solide au ringard du fondeur. On a conservé au vent la même pression et la même ouverture de buse qu'anciennement. La soufflerie donnait jadis 22 e. par minute ; soit Q cette quantité et Q' le volume, ramené à 00, de l'air qu'elle fournit aujourd'hui à 23o°, on a Q'
Io k.
1+230k. 0,745 L'effet utile est donc réduit d'environ 174. Cela vient-il d'une altération dans les cuirs du piston, ou de fuites acciden telles dans les tuyaux, ou bien d'une erreur dans la mesure des buses? Une diffé-
rence de om,or dans le diamètre suffirait pour rendre raison de ce fait. Peut-être aussi que les trois causes concourent à cette diminution. On a essayé de porter le diamètre des buses à
om,074 au lieu de orn,o66 qu'elles avaient. La pression est tombée de om,o82 à om,o6o ; on a marché ainsi pendant quatre à cinq jours sans avantage ni désavantage, wrès quoi on a rétabli les choses comme elles étaient. Le vol umnprimitif d'air étant pris pour unité, le volume d'air lancé dans le second cas était 1,o8,
tandis que la pression primitive était devenue 0,731. L'effet utile de la machine soufflante n'était donc que 0,731 x i,oS = 0,79 de ce qu'il était auparavant. On voit donc qu'en employant de l'air moins comprimé, on peut produire le même effet dans les hauts-fourneaux soufflés au vent chaud avec un moteur plus faible. On peut donc, dans ce cas, espérer produire davantage avec les mêmes moteurs ; mais il faudrait pour cela changer les souffleries, car la vitesse des pistons ne peut être indéfiniment augmentée. Ces conclusions sont confirmées par le roule-