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ANALYSES
DE SUBSTANCES MINÉRALES.
qu'on ne l'a pas observée adhérente aux grêlons, mais seulement après un orage dans des lieux où elle n'existait pas auparavant.
2. Sur la
substance dite NEIGE INFLAMMABLE; par
M. Hermann. ( Ann. de Pog., t. 28 , p. 566.) Cette substance est tombée du ciel le i i avril 1832, à 13 werstes de la ville de Wolokalamsk , et couvrit, d'une épaisseur de i à 2pouces, 8 à Io mitres carrés. Elle est d'un jaune de vin , transparente , molle et élastique comme de la gomme, msapide , mais odorante comme l'huile rance. Sa pesanteur specifique est de id. Elle se fond en vase Clos, et donne les produits ordinaires des substances végétales , en laissant un charbon brillant. Elle brûle avec une flamme bleue sans fumée. Elle est insoluble dans l'eau froide : elle se fond dans l'eau bouillante et surnage alors ce liquide. L'alcool bo
la dissout. Elle se dissout aussi dans
le carbonate de soude, et les acides séparent de la dissolution une substance jaune visqueuse, soluble dans l'alcool à froid et qui contient un acide particulier. L'analyse par l'oxide de cuivre a donné :
. .....
Carbone. Hydrogène Oxigène
0.615 o 070 o 315
imoo
ce qui correspond à la formule io CH + 4 0 H. Je. lui ai donné le nom d'ral éaïne, qui signilie huile du ciel.
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3. Sur la structure de la ROUILLE; par M. Hutton. (Philos. magn avril.) ( Mémor. encypéd.,
t. 3, p. 163.)
L'auteur de ces observations , M. W. Hutton , a suivi la méthode microscopique employée avec tant de succès par M. Witham , qui , en examinant dernièrement au microscope des lames minces de houille, y a découvert une structure organique distincte. L'attention de M. Hu tton fut provoquée par l'apparence de plusieurs cellules clans cette partie de la houille , où l'on ne distinguait
pas nettement la texture de la plante originaire. Désirant étendre ses recherches, il s'est procuré une série considérable de lames prises dans diverses variétés de houille de Newcastle et des environs. Les trois variétés de houille que M. Hutton reconnaît parmi les charbons de Newcastle, savoir : le calfing-coal, qui est si estimé, le cannel-
parrot ou splent-coal-, et le slate-coal ou charbon schisteux de Jameson , ont toutes, indépendamment de la structure réticulée qu'elles doivent à leur origine' végétale , montré des cellules rem-
plies d'une matière couleur de vin paillet, d'une nature en apparence bitumineuse, et qui est si volatile, qu'elle est entièrement chassée par la chaleur avant qu'aucun changement ait eu lieu dans les autres démens de la houille. Le nombre et la structure de ces cellules varient suivant les variétés de houille. Dans le caking-coal elles sont comparativement peu nombreuses et très alongées : M. Hutton croit que leur forme originaire était circulaire. Dans les parties les plus pures de cette houille, où la structure cristalline, indiquée d'ailleurs par la forme rhomboïdale de la cas-