Annales des Mines (1834, série 3, volume 5) [Image 263]

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b 2,4

ANALYSES

de Nice, et mon travail m'a prouvé,

l'air sur le bord de la mer et sur la mer même ne contient ni acide hydrochlorique ni hydrochlorates; 2°. que lorsque la mer est agitée, et surtout lorsqu'il règne un vent violent, des molécules d'eau de mer, dans un grand état de ténuité, flottent dans l'air, surtout près des bords où les vagues viennent se briser, et sont même

transportées par les vents à des distances plus ou moins grandes suivant sa violence et le degré d'agitation de la mer ; 3°. que sans vouloir établir d'une manière précise cette distance, on peut croire qu'elle ne dépasse pas ordinairement celle de cent pas, du moins à Nice, où le vent du sud est rarement très violent. Pour faire mes expériences, je me suis servi avec avantage d'un ballon dans lequel je mettais un mélange frigorifique de glace pilée et d'acide sulfurique, et que je plaçais au milieu de l'air. Par ce moyen je déterminais sur ses parois une précipitation d'eau, dont je pouvais examiner la nature au moyen du nitrate d'argent, etc. 6. GAZ INFLAMMABLE NATIF

DE SUBSTANCES MINÉRALES.

que

de Pêrse. ( Penny

magazine. )

Dans une petite portion du territoire de Bakou en Perse, que les habitans appellent 4techjah (Demeure du feu), il existe un très grand nombre de sources de gaz inflammable, ou plutôt ce gaz s'échappe du sol par toutes les fissures. Quand le temps est sec, il brûle avec une longue flamme bleuâtre, peu apparente pendant le jour, mais brillante et lumineuse pendant la nuit. Il répand en brûlant une forte odeur sulfureuse. Les HM

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dous .de la secte des Guèbres, qui ont voué un culte au feu, se sont construit un grand nombre de petites maisons en pierres dans cet endroit. De distance en distance ils pratiquent à la surface

du sol des trous, qui sont bouchés au moyen de

tampons en bois, et la nuit, pour obtenir une lumière qui soit à une hauteur convenable, ils enfoncent dans l'un de ces trous des tubes de roseau, dont l'intérieur a été préalablement enduit d'une couche de chaux. C'est à la lueur de ce gaz que travaillent les tisserands hindous qui habitent ce bourg. Ils l'emploient aussi à la cuisson de la chaux et pour brûler les cadavres des morts. Ils recueillent quelquefois ce gaz dans des bouteilles

pour l'expédier dans différentes parties de la Perse.

7. Recherches chimiques sur la nature des FLUIDES ÉLASTIQUES qui se dégagent des Caus de l'équateur; par M. Boussingault. (An. de Chim. , t. 52, p. 5.) Les fluides élastiques qui se dégagent des volcans de l'équateur sont les mêmes clans les d'Iferens volcans, et consistent en vapeur d'eau en

gaz acide carbonique et en gaz acide hyciro-

sulfurique. Il s'y trouve quelquefois de l'azote et de l'acide sulfureux, mais ces deux substances sont accidentelles; l'azote provient d'un mélange

d'air atmosphérique, et l'acide sulfureux de la combustion de la vapeur de soufre qui abonde dans tous ces volcans.