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'EXPLOITATION DES MINES
de la vitesse avec laquelle la machine doit travaillerpour épuiser toutes les eaux affluentes dans les 'travaux souterrains. Ainsi., quand on n'aura besoin que d'un petit nombre de coups de piston par minute pour épuiser toutes les eaux affluentes, on ne laissera à la mal tresse tige qu'un faible excès de poids sur-celui des colonnes d'eau que doivent soulever les pistons (plungers). La maîtresse tige descendra alors avec beaucoup de lenteur. Si l'affluence d'eau exige, au contraire, un plus grand nombre de coups de piston, on laisseraplus de poids à la maîtresse tige, en diminuant les -contre-poids ; la descente sera plus rapide.; l'eau prendra dans les-tu vaux ascensionnels une vitesse plus considérable ; mais aussi chaque coup de piston exigera plus de vapeur motrice ou une plus grande tension de cette vapeur. La maîtresse tige, dans le puits des consolidaest équilibrée de la manière suivante : Parle -tednzines' poids d'une colonne d'eau ayant pour base un cercle de .19 pouces de diamètre et 3o fathoms de hauteur. Cette colonne d'eau est contenue dans une ligne verticale de tuyaux en fonte, placée -entre la surface du sol et le niveau de la
galerie d'écoulement. Vers le bas, cette ligne de tuyaux communique par une pièce en H,
etch piece (voyez,, pour plus ample explication, le mémoire déjà cité de M. John Taylor. Ann. des Mines, 3°. série, T. 1), avec un cylindre vertical
dans lequel joue, à travers une boîte à étoupes, un piston plein (plunger) attaché à la maîtresse tige, comme celui d'une pompe foulante ordinaire, et ayant tg pouces de diamètre. Extérieurement cela paraît une nouvelle pompe foulante dont les tuyaux sont au-dessus du niveau de la
613 galerie d'écoulement , si ce n'est qu'il n'y a pas de DU CORNWALL ET DU DEVON.
tuyauaspirateur à la partie inférieure de la colon ne.
Intérieurement il n'y a aucune soupape :la lign e-
de tuyaux étant remplie d'eau par la partie supérieure, cette colonne presse le piston de bas en haut, et tend ainsi à soulever la maîtresse tige. Pendant le jeu de la machine, elle ne fait qu'osciller dans le tuyau., son niveau à la partie supé-. rieure s'abaissa. nt ous'élevant lorsque la tige monte
ou descend. Lorsqu'une partie de l'eau s'est écou-
lée par suite de fuites à travers les joints, on la remplace en en versant à la partie supérieure de la colonne, ou bien on adapte à celle-ci une cuvette dans laquelle on amène l'eau perdue qui a servi à la condensation dans la machine à vapeur. L'excédant de cette eau sort de la cuvette, sans tomber dans le puits, par un déversoir de superficie. Le poi ds de la colonne d'eau, qui presse.
ainsi la maîtresse tige de bas en haut est, d'après les dimensions que nous avons indiquées, égal à celui de-355 pieds cubes anglais d'eau , ou environt g 94o,ltilogrammes, soit Io tonnes en nombres ronds. 2°. Par 3 balanciers à contre-poids placés l'un à
la surface du sol, et les deux. autres à Warens niveaux au-dessous de la galerie d'écoulement dans la profondeur du puits. Ces balanciers sont chargés ensemble d'environ 45 tonnes. Ils sont liés à la maîtresse tige par une de leurs extrémités
au moyen de longs tirans en bois de la ma-
nière indiquée dans la fig. 12 : M est la maîtresse
tige, T le tirant lié à la tige M au moyen des frettes en fer f, fi. On interpose une ou plusieurs. pièces de bois entre la tige et le tirant pour tenir,