Annales des Mines (1834, série 3, volume 5) [Image 311]

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EXPLOITATION DES MINES 620 lution complète de l'aiguille du cadran n°. r , celte-

du cadran n°. 3 d'une division à chaque révolu-

tion complète du cadran n". 2) etc. , ainsi de suite.

Quant à la quantité d'eau élevée, on obtient son volume en multipliant la surface circulaire de chaque piston par la longueur de la levée qui est égale à celle de la maîtresse tige exprimée en pieds , et par le nombre de coups de piston. Multipliant ensuite le .produit relatif à chaque

piston par la hauteur de la colonne à laquelle il appartient exprimée en, pieds , et par le poids de l'unité de volume d'eau en livres avoir. du poids, ajoutant tous ces produits ensemble, on a le travail total. On obtient le duty exprimé dans

la 5°. colonne en millions de livres avoir du poids élevées à un pied de hauteur par chaque bushel de houille , en divisant par le nombre de bushels et par t.000.000 la somme des produits. Le résultat ainsi obtenu est donc toujours trop élevé à cause des pertes d'eau inévitables

dans le jeu des pompes dont on ne tient pas compte. Il est surtout beaucoup trop élevé dans le cas où les pompes inférieures, soit par suite du diamètre trop petit de leurs pistons , soit parce qu'elles ne sont pas en très bon état ou que Peau manque, n'alimentent pas suffisamment les haches dans lesquelles puisent les pompes supérieures.

Mais il n'en était pas ainsi dans la ligne de pompes sur laquelle nous venons de donner des détails étendus. Je me suis en effet assuré par. un examen attentif que toutes les pompes étaient en très bon état, et qu'aucune n'aspirait de l'air. Les clapets retenaient aussi l'eau très exactement

DU CORNWALL ET DU DE VON.

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car le niveau de l'eau ne s'abaissait pas, dans la colonne ascensionnelle, pendant l'intervalle d'une demi-minute qui séparait deux coups de piston

consécutifs. Je ne pense donc pas que le travail

de la machine, en eau réellement élevée, soit inférieur de plus de au travail indiqué dans le tableau précédent. Toutefois ,,j'ai beaucoup re-

o-retté de ne pas pouvoir m assurer, par un jaugeage direct, de l'eau fournie par la pompe supérieure. Mais il m'était impossible de disposer des appareils convenables pour cet objet dans la

localité. 41. Les.pompes établies dans les autres mines du Disposition Cornwall et du Devonshire, ainsi que les machi- dans i(s puits

nes d'épuisement, sont généralement semblables à celles que nous venons de décrire. Mais il arrive

inclinés

souvent que les pompes sont placées dans des puits inclinés, et alors les tiges portent sur des rouleaux posés sur le mur du puits. Elles s'usent assez rapidement dans la partie qui frotte sur ces

rouleaux, et leur entretien occasionne des dépenses très considérables, indépendamment des .accidens de rupture, et des soins plus grands qu'exigent les corps de pompe et les pistons inclinés, pour éviter les pertes d'eau. D'autres fois, la mêMe machine imprime le mouvement à deux tiges placées dans des puits assez éloignés l'un de l'autre et réunies au moyen de deux balanciers et d'une longue ligne de brans en bois, placés à la surface du sol ou dans des galeries souterraines. Nous citerons seulement ici quelques exemples choisis dans les localités que nous avons visitées. A la mine d'étain de iluel-Vor, la machine de Trelaxvny, de 8o pouces de diamètre au cylindre, extrait les eaux d'une profondeur de 219 fa thoms,

Exemples divers.