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EXPLOITATION DES MINES
624 une nouvelle quantité d'eau , qu'on retient à cê niveau, et qui s'ajoute à celle versée dans les ha-
ches par la pompe inférieure. Il est très important de retenir ainsi les eaux au niveau où elles
sortent du rocher, et de les empêcher, autant que possible, de retomber dans les niveaux inférieurs. D'après le relevé mensuel du travail utile des
principales machines à vapeur employées dans les mines du comté de Cornwall :pour le mois de
juin 1833, la machine de Trelawny a marché avec une vitesse moyenne de 6.09 coups de pis-
ton par minute, et le travail utile, exprimé en
millions de livres avoir du poids élevés à un pied de hauteur pour chaque bushel de houille brûlée, a été de 62.2. Cela correspond à 225.7 tonnes de
mille kilogrammes élevées à un mètre de hauteur verticale par kilogramme de houille consommée.
La machine qui a donné le plus grand travail utile dans le même mois de juin , est, d'après le relevé, une machine placée aussi à Huel-Vor, et appelée machine de 13orlase (Borlase' s engine). Celle-ci met en jeu les pistons de 7 pompes seule-
ment, dont 5 ont 14 pouces de diamètre et les deux autres 16 et Io pouces. La maîtresse tige est brisée comme celle du Trelawny's engine. Mais la
partie verticale a 16o fathoms de longueur et la partie inclinée 28 fathoms seulement. 4 balanciers dont un à la surface et trois souterrains
sont liés à la tige verticale et équilibrent une partie de son poids. Le diamètre du piston de la machine est de 8o pouces, la longueur de la course de Io pieds. La levée des pistons des pom-
pes de 8 pieds. La machine, travaillant à 5.27
DU CORNWALL ET DU DEVON.
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coups de piston par minute moyennement, a donné un travail utile de 84.7 minions de livres avoir du poids élevés à un pied de hauteur verticale par bushel de houille brûlée , ce qui correspond à 307.3 tonnes de i.000 kilogr. élevées à un mètre de- hauteur verticale par kilogramme de houille consommée. A la mine de Pembroke, près Saint-Austle , la machine à vapeur, dite Edgecumbe's engine, fait
mouvoir deux tiges verticales placées dans des puits différens. Le premier a son orifice tout près de la machine, de sorte que la maîtresse tige, qui descend au fond de ce puits, est directement attachée au balancier de la machine. L'autre puits est situé à une distance de 3 Io fathoms du premier, et la maîtresse tige, qui y est placée, est liée à la première par une ligne de tirans en bois posés à la surface du sol , et deux balanciers. A cet effet, chaque tige est liée au bras d'un balancier placé à la surface du sol près de l'orifice des deux puits, et la ligne de tirans est reliée à ses deux extrémités, par de longues bielles, aux poinçons des balanciers. Elle est supportée, de dis-
tance en distance, par des tiges en fer de 12 à 15 pieds de long, attachées par leur extrémité supérieure au sommet d'une chèvre formée de trois pièces de bois ou jambes arc-boutées l'une contre l'autre à leur sommet. Le plus souvent ces trois pièces sont réunies ensemble par un simple boulon auquel pend un étrier ou est accrochée la tige de suspension. La ligne de tirans en bois est formée de pièces équarries, ayant de 6 à 7 pouces de côté, liées entre elles, en entaillant à mi-bois les extrémités qu'on rapproche, et appliquant sur le joint deux fortes bandes de fer serrées par des Torne K, 1834. 40
Pembroke
Lignes de tirans.